Et j’ai marché sur toutes les routes du monde, je ne vous ai pas trouvée…
Et j’ai parcouru les gouffres et les déserts, ne t’ai rencontrée…
Et j’ai attendu aux carrefours et aux portes des villes, vous n’y étiez !
Alors j’ai écouté le vent… Vous voici !
Et peut être que pour après la Fin, nous serons deux !
Et peut être que la fin sera naissance !
J’avais marché dans le monde et le monde m’a écarté.
J’avais marché sur le bord du monde, j’ai mille fois risqué la chute.
Au-delà est le vide, l’inutile, l’absence.
J’ai marché sur le fil de la lame, au bord du bord de la vie.
Je n’ai pas rencontré l’envie.
Je n’ai pas rencontré la Vie.
J’ai marché dans le vent, dans la pluie.
J’ai marché sous la noirceur de l’orage
J’ai marché contre la furie des hommes.
J’ai marché au devant de l’orage.
Debout, malgré la tempête !
J’ai marché
Seul
À la fin du temps.
J’ai marché
Longuement
Longuement marché.
La vie est un fil
Fil de la lame.
La vie tranche, je tranche la vie.
Et je marche sur les bords de la vie
Sur le bord du monde.
J’ai marché.
Je marche
Et j’irai jusqu’après
La fin des temps
Car sur moi pose le monde
Sur moi repose le monde
Car sur moi pèse l’histoire.
J’étais avant
Je suis
Et j’ai parcouru les gouffres et les déserts, ne t’ai rencontrée…
Et j’ai attendu aux carrefours et aux portes des villes, vous n’y étiez !
Alors j’ai écouté le vent… Vous voici !
Et peut être que pour après la Fin, nous serons deux !
Et peut être que la fin sera naissance !
J’avais marché dans le monde et le monde m’a écarté.
J’avais marché sur le bord du monde, j’ai mille fois risqué la chute.
Au-delà est le vide, l’inutile, l’absence.
J’ai marché sur le fil de la lame, au bord du bord de la vie.
Je n’ai pas rencontré l’envie.
Je n’ai pas rencontré la Vie.
J’ai marché dans le vent, dans la pluie.
J’ai marché sous la noirceur de l’orage
J’ai marché contre la furie des hommes.
J’ai marché au devant de l’orage.
Debout, malgré la tempête !
J’ai marché
Seul
À la fin du temps.
J’ai marché
Longuement
Longuement marché.
La vie est un fil
Fil de la lame.
La vie tranche, je tranche la vie.
Et je marche sur les bords de la vie
Sur le bord du monde.
J’ai marché.
Je marche
Et j’irai jusqu’après
La fin des temps
Car sur moi pose le monde
Sur moi repose le monde
Car sur moi pèse l’histoire.
J’étais avant
Je suis
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Jean du Chemineau
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