lundi 3 août 2009

Editorial de la revue Science et Conscience 35

Amis lecteurs,

Avec ce numéro 35 se termine la série de quatre magazines consacrés à l’évolution de notre humanité. Sagesse, fraternité, spiritualité, changements de comportements… : avec l’aide de nos auteurs, nous avons fait le tour des diverses options qui s’ouvrent maintenant à nous. Après cet état des lieux et cette ouverture vers des pistes possibles, nous savons que l’être humain possède le libre arbitre et qu’il incombe désormais à chacun de se positionner, de décider, de réagir, en se laissant inspirer par l’enthousiasme et l’optimisme que nous avons voulu vous insuffler dans nos pages.
Nous pensons en effet qu’il est passionnant non seulement de vivre cette période charnière de l’histoire de l’humanité, mais aussi d’en être des acteurs attentifs, responsables, influents, chacun à l’endroit où il vit dans ce vaste monde. Et oui, nous sommes assez intelligents pour appréhender de façon plus objective ce passage d’un niveau à un autre, d’une façon de penser, de vivre et de consommer à une autre, qui soit plus respectueuse de l’environnement, de l’humanité et de la vie toute entière.
Dans ce numéro, nous sommes invités à nous informer, réfléchir par nous-mêmes, faire la paix en nous et autour de nous, méditer, nous relever, nous redresser, nous réveiller ; bref, devenir plus sages… Autant de thèmes abordés par nos auteurs, en toute authenticité et avec finesse et profondeur. Un espace important a été laissé à quelques-uns des sages de notre temps, qui nous ont surpris par leur maîtrise du savoir et, plus fondamental encore, leur maîtrise de l’être. Partez à leur recherche en parcourant ce numéro - vous les trouverez certainement - et laissez-vous surprendre et inspirer.
Nous tenons à remercier les penseurs, philosophes, médecins, consultants et autres experts de la pertinence de leurs réflexions élaborées sur le terrain (terreau ?) de leur spécialité. Notre directeur artistique s’est lui aussi surpassé, afin de vous laisser, à la fin de cette thématique très spéciale, avec une impression de beauté, de sérénité, des sensations, des émotions, des couleurs, des plaisirs susceptibles de donner des ailes à vos espoirs les plus fous et vos résolutions les plus intrépides.
Maintenant, la vie continue et nous emporte vers demain, mais nous ne pourrons plus regarder de la même façon la Terre, les plantes, les animaux, les hommes qui l’habitent. Nous avons compris que, du plus petit au plus grand, tous les êtres vivants sont reliés de façon intime. Nous ne sommes pas seuls dans l’univers, et le moindre de nos gestes, de nos pensées et de nos émotions influent sur ce et ceux qui nous entourent. Nous pensons même que c’est de cette alchimie quotidienne, nichée au cœur de nos actes les plus simples, que l’avenir dépend.

Et c’est le grand espoir que veut laisser ce numéro, au final : sous l’œil bienveillant d’un destin qui, de toute façon, nous dépasse, nous récolterons le fruit du plus petit de nos efforts. Il y faut juste quelques ingrédients de base : une réelle motivation, un minimum d’informations et, surtout, beaucoup d’amour.

En toute amitié,
Coline d’Aubret

samedi 18 juillet 2009

La psychanalyse transgénérationnelle par Didier Dumas

L’équipe TETRA,



Conférence le 24 octobre 2008 : La psychanalyse transgénérationnelle par Didier Dumas.

Le premier paradoxe de la psychanalyse transgénérationnelle est d’être, tout à la fois, une théorie très nouvelle et très ancienne. Très nouvelle, car encore récente et peu connue. Très ancienne puisqu’elle reprend à son compte une conception de l’esprit qui est celle de la Bible , de la Grèce Antique ou de la Chine Ancienne. Cette nouvelle psychanalyse associe donc non seulement des savoirs anciens à celui de la psychanalyse classique, mais reprenant à son compte les travaux de Françoise Dolto et Piera Aulagnier, elle présente surtout une théorie de la construction et de l’évolution de l’individu beaucoup plus complète que celle de Freud. C’est ce que j’exposerai, en comparant les deux théories et en centrant mon propos sur la place qu’occupent les représentations de la mort dans la construction et l’évolution de l’individu.



Week-end d’octobre les 25 et 26 octobre 2008 : Exploration de l’arbre généalogique et thérapie transgénérationnelle. Atelier animé par Didier Dumas, Nicole Rivière et Bruno Clavier.

Trois types d’activités se succèderont au cours de ces deux jours :

- L’exploration en deux groupes de l’arbre généalogique d’une ou deux personnes volontaires, où Didier Dumas montrera comment on repère les « fantômes » responsables des troubles transgénérationnels.

- Deux exposés de Didier Dumas sur « la théorie biblique des transmissions psychiques » et « la dimension transgénérationnelle de l’oedipe », suivis de discutions où il répondra à vos questions.

- Des exercices de visualisation guidés au tambour qui, issus de la théorie biblique de l’Arbre, du taoïsme et du chamanisme amérindien, visent réparer notre verticalité ancestrale.



Chercheur et psychanalyste, Didier Dumas est le fondateur de la psychanalyse transgénérationnelle. Après s’être formé avec Jacques Lacan et Françoise Dolto et avoir travaillé une dizaine d’années avec des enfants psychotiques dans un hôpital de jour, il s’est lancé dans l’étude des médecines anciennes. Il a, entre autres, étudié l’acupuncture, la psychiatrie tibétaine, l’alchimie sexuelle taoïste, le néochamanisme amérindien et s’est fait remarquer, d’une part, par ses ouvrages sur la sexualité, de l’autre, par son travail sur la Genèse qui éclaire les origines bibliques de la psychanalyse transgénérationnelle. Bibliographie. Ouvrages de psychanalyse transgénérationnelle : L'Ange et le Fantôme (Editions de Minuit 1985); La Bible et ses fantômes (Desclée de Brouwer 2001); Hantise et clinique de l'Autre (Aubier 1989); Sans père et sans parole (Hachette-Littératures 1999); Et l'enfant créa le père (Hachette-Littératures 2000). Ouvrages sur la sexualité : La sexualité masculine (Collection Pluriel 1999); Et si nous n’avions toujours rien compris à la sexualité (Albin Michel 2004).



Infos pratiques :

Conférence : le 24 octobre à 20h au Sources – rue Kelle, 48 à 1200 Bruxelles – 12,50€ - 6 € pour les moins de 26 ans

Ateliers : le samedi 25 et le dimanche 26 octobre de 9h30 à 18h - au Sources – rue Kelle, 48 à 1200 Bruxelles – 210 € - 190 € pour les membres et 160 € pour les moins de 26 ans. Pause et repas de midi compris.

Réservations : resa@tetra-asbl.be ou 02-771.28.81 ou www.tetra-asbl.be

samedi 11 juillet 2009

jeudi 9 juillet 2009

Apprenez à remercier

jeudi 9 juillet 2009

"Apprenez à remercier et vous serez sauvé. Oui, remerciez même si vous n’avez apparemment aucun motif pour cela, même pour les événements désagréables, car c’est la meilleure façon de les transformer. Si vous vous mettez à pousser des cris et à vous révolter, non seulement vous ne changerez rien aux événements, mais vous aggraverez votre souffrance.
Alors, quels que soient les désagréments qui se présentent, dites : « Ô Seigneur, merci, il y a certainement une raison pour que cela m’arrive, je dois avoir encore quelque chose à apprendre. » Vous sentirez alors que vous transformez vos difficultés en or, en pierres précieuses, et elles vous apparaîtront sous un tout autre jour. Essayez, et vous verrez, c’est là une habitude qui vous donnera la possibilité de surmonter plus facilement les épreuves, et de devenir peu à peu, intérieurement, le maître de toutes les situations."


Omraam Mikhaël Aïvanhov

coup de gueule !

Jacques Paltz Président d'Artémisia Collège



Jacques Paltz
Aromatologue, ex-chercheur en pharmacie, Jacques Paltz a 34 ans d'expérience.
Il est le créateur de la plus grande gamme de cosmétiques certifiés bio, co-rédacteur du cahier des charges de certification sur les cosmétiques biologiques et co-créateur de l'organisme COSMEBIO. Conférencier et rédacteur d'articles, c'est un spécialiste des huiles essentielles de renommée internationale. Humaniste, écologiste, il consacre sa vie à protéger la vie et l'environnement. Diplômé de grandes écoles internationales, il a reçu le Grand Prix Humanitaire de France et le Mérite et Dévouement Français pour services rendus à la santé publique.


Fermeture du site le 20 septembre prochain :
L'évolution rapide des événements nous oblige à prendre ces dispositions.
En effet, il est clair que nous entrons dans un Etat ouvertement subdictatorial, où l'on peut confisquer et vendre votre voiture, où l'on peut officiellement surveiller vos contacts sur internet (sous couvert de lutte antipiratage), vous couper internet en vous laissant payer, arrêter des gosses de 6 ans et 8 ans pour les interroger, parler sérieusement de faire une vaccination de masse et de la rendre obligatoire... etc. etc. etc.
Il faut dire que tout est bidonné, y compris les attaques dans les lycées, toute l'opinion est manipulée, et ce n'est pas bien difficile avec une presse aux ordres et le gros des masses populaires qui refuse de voir la réalité, par lâcheté, toujours prêt à tout gober, à tout accepter, toutes les compromissions, du moment qu'on ne lui retire pas son foot, ces magazines peoples et autres attrapes gogos !
C'est dingue ce que les gens sont aveugles lorsqu'ils ne veulent pas voir.
Et le mal que fait l'idolâtrie, qu'elle soit religieuse/sectaire, politique, sportive ou people/artistes...
Lorsque c'est un aveuglement extrême, lorsque que tous les arguments les plus évidents sont rejetés, que le nez dans la merde ils disent encore que ça sent bon parce qu'on leur a dit que ça sent bon !
L'époque n'est donc plus à convaincre, on ne peut plus s'intéresser et ne compter que sur les personnes qui ont déjà "tout" compris.
Les autres doivent être laissées sur le bord du chemin, comme les alpinistes de l'Everest laissent les blessés, ne pouvant pas les prendre en charge, ayant déjà beaucoup à faire à sauver leur propre vie. C'est dur, mais nous croyons avoir fait tout ce qui était en notre pouvoir pour informer et prévenir à temps...
Nous avons notamment prévenu à l'époque de ce que representait NS ; prévenu 9 mois avant de la "crise" organisée pour la mi-septembre 2008 ; et prévenu 6 mois avant de cette farce de "pandémie", toute aussi organisée !
Nous allons devoir prendre des mesures en fonction de la situation.
Ainsi, il ne faudra pas communiquer certaines informations par mail, ni téléphone (et même éviter la poste), seul le bouche à oreille sera de mise, et encore, pas avec n'importe qui.
Des heures sombres nous attendent, une sorte de Stasi puissance 10 (avec les moyens des années "2000"), et surtout, mondialisée.
Imaginez une sorte de guerre civile, avec dénonciations et suspicions, sur base de "vaccinés contre pas vaccinés"... un cauchemar !
Claude Bernard, Pasteur, au-secours, ils sont devenus fous !
On a l'été pour torpiller ça, mais...


"Je suis farouchement contre le racisme, le sectarisme, l’ostracisme, l'intégrisme, le fanatisme et le communautarisme
sous toutes leurs formes.
Il y a d'ailleurs pour moi un danger dont il faut se prémunir absolument,
c'est celui qui consisterait à croire (et à dire) que l'on a La Vérité.
Aussi, pour paraphraser Voltaire
(« Je ne partage pas vos convictions, mais je me battrai jusqu'au bout pour que vous puissiez les exprimer »), je dirais que :
« Je partage vos convictions, mais je me battrai jusqu’au bout pour vous empêcher de les imposer aux autres ». JP"

Président d’Artémisia Collège, je suis libre de toute attache, sous quelque forme que ce soit (autre que familiale et amicale),
qu’elle soit politique, syndicale, religieuse, associative (autre qu’Artémisia Collège), commerciale ou même professionnelle.
Notamment, je n’ai plus aucun intérêt dans le laboratoire dont la marque commerciale déposée (des cosmétiques biologiques),
est aussi mon patronyme.
Ce détachement total est la garantie de ma liberté de propos et de mon indépendance d’action.


Jacques Paltz aromatologue, aromathérapeute, aromatologie, aromathérapie, huiles essentielles

artemisia-college.org

jeudi 2 juillet 2009

la grippe A : ce que l'on ne nous dit pas...








constellations familliales à Trimurti

à consulter

Centre d'Information et de Conseil des Nouvelles Spiritualité

Sectes, un autre regard

http://www.cicns.net

Extrait du livre de Guy CORNEAU : « Le meilleur de soi »

Page 315


Tenir la tension


Nul besoin de le cacher, dans la vie quotidienne, le changement est difficile ; il s’inscrit presque nécessairement dans un débat intérieur entre la personnalité protectrice et l’individualité créatrice – débat qui est le lot de toute personne qui décide de sortir de l’inconscience.
Plusieurs sages en témoignent, et Jung en fait état abondamment dans son oeuvre.
Il appelle cela « tenir la tension » entre la position du conscient et celle de l’inconscient.
Il souligne régulièrement que cela est nécessaire à l’évolution psychologique mais très inconfortable.

Le poète soufi Kabîr décrit ce même débat :

« La bataille de celui qui cherche la Vérité continue jour et nuit et, dans le champ clos
de notre corps se livre une grande guerre contre les passions, la colère, l’orgueil et
l’envie […]
La bataille de celui qui cherche la Vérité continue jour et nuit et, aussi longtemps que
dure sa vie, elle ne cesse pas . »

Souffrir d’un conflit de façon volontaire et consciente porte moins à conséquence qu’en souffrir de façon inconsciente.
Les tensions intérieures que nous portons en connaissance de cause n’ont pas l’effet dévastateur de celles que nous abritons sans le savoir.
Lorsque nous établissons un rapport avec un contenu psychique comme la tristesse, la colère ou un fantasme violent, il y a dialogue entre le moi conscient et le contenue en question. Ce dernier perd du même coup une partie de son autonomie, qui faisait qu’il pouvait s’emparer de nous à notre insu pour penser, sentir et agir à notre place.
En réalité, ce conflit conscient est fécond.
Il s’agit du combat pour la liberté – que j’ai abordé dés la première phrase du livre.
La liberté intérieure signifie que les conditionnements qui nous emprisonnent n’ont plus la force de nous contraindre. Elle apparaît comme la seule autonomie possible pour un être humain puisque nous sommes dépendants de tous nos types d’environnement.
Toutefois, l’indépendance se paie chèrement : notre personnalité souffre de la remise en question de certitudes qui, malgré les contraintes évidentes qu’elles entraînent, ont le mérite d’assurer notre survie.
[…]




Extrait du livre de Guy CORNEAU : « Le meilleur de soi »

médicaments et non dits

Tout ce que l'on ne vous dit pas sur les médicaments
Par Julie Joly, publié le 03/06/2009 16:20 - mis à jour le 03/06/2009 17:46 – L’EXPRESS
Effets secondaires gravissimes, invention de maladies imaginaires, laxisme d'autorités sanitaires bienveillantes: dans un livre choc, le Dr Sauveur Boukris accuse.
"Les médecins administrent des médicaments dont ils savent très peu, à des malades dont ils savent moins, pour guérir des maladies dont ils ne savent rien", écrivait Voltaire... Près de trois siècles plus tard, un médecin, Sauveur Boukris, confirme la sentence et aggrave la peine dans un livre édifiant, dont nous publions des extraits en exclusivité: Ces médicaments qui nous rendent malades (Le Cherche Midi). Où l'on découvre, stupéfait, les effets secondaires gravissimes de médicaments consommés couramment; l'ignorance crasse de médecins formés, le plus souvent, à la seule école de l'industrie pharmaceutique; l'invention de maladies imaginaires pour l'unique profit d'entreprises florissantes; la partialité des experts; le laxisme d'autorités sanitaires bienveillantes; la force d'un lobby mieux organisé que jamais... Entre autres bonnes nouvelles!
"Cette industrie a changé de politique, écrit en préface de l'ouvrage le Pr Philippe Even, président de l'Institut Necker et farouche défenseur de l'indépendance de ses pairs (lire son interview). On a privilégié les profits immédiats, le retour sur investissement rapide; on a cherché davantage à satisfaire des actionnaires qu'à répondre aux besoins de santé des populations." Le récit circonstancié de son confrère généraliste, truffé d'anecdotes vécues et de références chiffrées, apporte de l'eau fraîche -des torrents, même- au moulin des trop rares Don Quichotte de la médecine moderne. Le réquisitoire mériterait aussi d'être largement entendu: gageons qu'il suscite un branle-bas de combat général. Car les Français sont particulièrement exposés à ces dérives, qui consomment chaque année de deux à six fois plus de gélules et comprimés en tout genre, ronds, carrés, oblongs ou taillés en losange, que leurs voisins européens et leurs cousins d'Amérique. Un penchant hasardeux, dont les conséquences sont loin d'être sans dommage.

DR
LES EXTRAITS DU LIVRE DU Dr SAUVEUR BOUKRIS:
Morts sur ordonnance
«Au Québec, le ministère de la Santé a évalué entre 10 et 15 % la proportion d'hospitalisations de personnes âgées liées aux médicaments. [...] Selon les experts, les médicaments seraient responsables, chaque année, de près de 100 000 morts aux Etats-Unis et de 10 000 au Royaume-Uni. Une étude américaine publiée en 1990 estimait que 5 à 20 % des admissions à l'hôpital étaient le résultat des effets indésirables des médicaments. Ce chiffre est probablement sous-estimé ! En 1998, une enquête du Journal of the American Medical Association révélait que 106 000 citoyens américains seraient morts après une utilisation de leurs médicaments dans des conditions normales, c'est-à-dire sans erreur de prescription, sans abus ni surdosage ! [...] Au cours des vingt-cinq dernières années, 10 % des nouveaux médicaments mis sur le marché aux Etats-Unis ont fait l'objet de retrait du marché ou de forte mise en garde. [...] 20 millions de patients aux Etats-Unis ont pris au moins un des cinq médicaments retirés du marché en raison de risques graves entre septembre 1997 et septembre 1998. En France, on estime le nombre de décès dus aux médicaments entre 8 000 et 13 000 par an. Deux à trois fois plus que ceux dus aux accidents de la route ! On compte près de 130 000 hospitalisations par an dues à des médicaments. Ce sont les plus de 65 ans qui paient le plus lourd tribut et qui sont les plus touchés par ces accidents thérapeutiques. Les effets néfastes des médicaments sont deux fois plus fréquents après 65 ans, et 10 à 20 % d'entre eux conduisent à des séjours à l'hôpital. Avec l'âge, le nombre de maladies augmente et la consommation de médicaments aussi. De plus, le risque d'interaction du fait d'association de médicaments s'accroît!»
Des mélanges parfois explosifs
«On connaît tous des patients âgés prenant plus de 10, voire 15 ou 20 médicaments différents, l'un pour l'arthrose, l'autre pour l'hypertension artérielle, un troisième pour dormir, un autre pour la prostate, un cinquième pour le cholestérol, etc. Il est fréquent de constater que des personnes âgées avalent leur médicament pour dormir avec leurs anxiolytiques et prennent aussi des diurétiques pour leur hypertension artérielle. L'association de tous ces médicaments augmente le risque de chute par hypotension orthostatique : le malade se lève de son lit, sa tension artérielle chute brutalement, lui fait perdre l'équilibre et il tombe ! En particulier, l'association de tranquillisants et de diurétiques expose à ce risque de chute et de fracture ! [...] Durant l'été 2003, resté célèbre en raison de la canicule qui a fait plus de 15 000 morts en France, l'assurance-maladie d'Ile-de-France a réalisé une étude chez les personnes âgées de plus de 75 ans qui présentaient une surmortalité de 70 %. Elle s'est intéressée à la consommation de médicaments durant les mois de juin, juillet et août 2003 de 584 099 personnes âgées de plus de 75 ans, dont 5 560 sont mortes pendant cette canicule. Plus d'un tiers des personnes âgées avaient pris un médicament psychotrope durant ces mois-là (neuroleptiques, antidépresseurs, tranquillisants ou hypnotiques).»
Des enfants et des adolescents traités avec des antidépresseurs
«Comme chez l'adulte, les effets indésirables des médicaments survenant chez les enfants sont une cause fréquente de maladie et d'hospitalisation. Une étude allemande réalisée en 2005 a mis en évidence des effets indésirables de médicaments chez 12 % des enfants hospitalisés. On estime que 2 % des admissions d'enfants dans les services d'urgences concernent un effet indésirable médicamenteux. [...] Ce sont les enfants de moins de 1 an qui sont les plus touchés. [...] En 2005, la Caisse d'assurance-maladie de l'Aude a publié une étude réalisée à partir des demandes de remboursement de médicaments prescrits durant l'année 2001. Plus de 1 000 prescriptions concernaient des AINS [NDLR : anti-inflammatoires non stéroïdiens] dont le choix n'était pas adapté à l'âge de l'enfant. 108 prescriptions contenaient de la niaprazine (Nopron), substance classée dans la famille des antihistaminiques commercialisés pour les troubles du sommeil de l'enfant. L'âge moyen des enfants était de 1,5 an alors que le Nopron est contre-indiqué chez les enfants de moins de 3 ans ! [...] Enfin, 570 prescriptions concernaient l'eucalyptol (Calyptol inhalant). Ce médicament est contre-indiqué chez les moins de 12 ans en raison du risque de convulsions. [...] En 2003, l'Agence anglaise du médicament a estimé que 30 000 à 40 000 enfants et adolescents ont été traités par des antidépresseurs alors qu'aucun de ces médicaments n'avait obtenu d'autorisation pour cette tranche de la population!»
Des calmants hallucinogènes
«En 2007, en Australie, le système de pharmacovigilance a alerté les médecins sur les troubles neuropsychiatriques provoqués par le zolpidem (Stilnox), de la famille des hypnotiques. Les troubles observés sont les hallucinations (104 cas) et les amnésies (62 cas). Mais le plus grave et le plus inquiétant, c'est la survenue de somnambulisme avec des comportements étranges ou inappropriés. [...] Une patiente a été observée en train de manger devant son réfrigérateur ouvert... alors qu'elle dormait. Elle a grossi de 23 kilos en sept mois. Un patient s'est réveillé avec un pinceau dans la main : il venait de peindre la porte d'entrée en dormant ! Enfin deux autres cas ont été signalés: des patients ont conduit leur véhicule alors qu'ils dormaient!»
Les effets secondaires peuvent être ravageurs
«Pratiquement toutes les classes thérapeutiques peuvent induire des effets secondaires graves, voire mortels, surtout lorsqu'ils surviennent chez des personnes âgées ou fragiles. Les anti-inflammatoires utiles dans les poussées d'arthrose peuvent provoquer des hémorragies digestives ou des ulcères gastro-duodénaux. Les antalgiques aussi facilement prescrits ou consommés que le paracétamol (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan, etc.) peuvent induire des hépatites graves, dont certaines sont fulminantes, voire mortelles. Les psychotropes, dont la France détient le record européen de consommation, sont responsables de 10 à 30 % des hospitalisations en urgence, surtout chez les personnes âgées. Les antibiotiques, dont là encore les Français sont les champions de la prescription, induisent des accidents cutanés de type allergique et, pour certains d'entre eux, des problèmes hématologiques ou rénaux. Il est essentiel de connaître les effets secondaires d'un médicament pour les dépister et prévenir les risques ! Il y a des effets indésirables fréquents mais bénins ; il y a des effets secondaires rares mais graves. [...] L'acné chez les adolescents est banale ; le traitement par l'isotrétinoïne (Roaccutane) des laboratoires Roche peut provoquer des troubles psychiques graves. En mars 2007, la FDA [NDLR : Food and Drug Administration, autorité sanitaire américaine] avait déjà signalé l'existence de troubles psychiques chez des patients prenant du Roaccutane ; entre 1982 et mai 2000, elle avait recensé 37 cas de suicide (24 pendant le traitement et 13 après), 110 hospitalisations pour dépression, idées suicidaires ou tentative de suicide et 284 cas de dépression sans hospitalisation!»
Quand Le sevrage nuit à la santé
«En 2001, un médicament est mis sur le marché: le bupropion (Zyban). C'est une substance proche d'un psychostimulant amphétaminique. La dénomination commune internationale est l'amfébutamone, et cette molécule était autrefois commercialisée comme anorexigène coupe-faim amphétaminique sous le nom de Tenuate Dospan, de Moderatan, de Prefamone Chronules, médicaments retirés du marché en 1999 en raison du risque d'hypertension artérielle pulmonaire et de risques cardiaques. Aux Etats-Unis, l'amfébutamone est commercialisée depuis 1997 pour le sevrage tabagique. En France, son autorisation de mise sur le marché n'a été accordée qu'en 2001 sous réserve d'une surveillance destinée à poursuivre l'évaluation du potentiel de pharmacovigilance. Ce médicament a une efficacité modeste, mais son succès dépend de la posologie : plus on augmente la dose du bupropion, plus le taux de réussite de sevrage tabagique s'accroît. En revanche, les effets secondaires ne sont pas mineurs : sur 1 237 cas d'effets secondaires rapportés au centre de pharmacovigilance d'Australie, on compte 427 cas de troubles psychiques (anxiété, dépression, agitation) et 406 cas de troubles neurologiques (tremblements, convulsions, céphalées). On a décrit des risques accrus de cauchemars. En dehors de ces risques psychiques, il existe aussi des réactions allergiques graves qui surviennent dix à vingt jours après le début du traitement : réaction d'urticaire, d'oedème, de démangeaisons. Enfin, des cas d'hypertension artérielle ont été rapportés.»
Des dangers du pamplemousse associé à un médicament
«L'efficacité d'un médicament peut être altérée lorsqu'il est associé à des aliments qui augmentent ses effets secondaires. L'exemple le plus typique est le jus de pamplemousse ! L'absorption intestinale de certains médicaments est régulée par la présence d'une molécule chimique appelée cytochrome P450. Certaines substances contenues dans le pamplemousse [...] augmentent l'absorption intestinale des médicaments. Les conséquences sont une majoration de leurs effets secondaires équivalant à un surdosage ! Les médicaments à risque sont la simvastatine (Lodales et Zocor) utilisée pour faire baisser le taux de cholestérol dans le sang et, dans une moindre mesure, l'atorvastatine (Tahor). Un jus de pamplemousse pris en même temps que la simvastatine peut multiplier par 15 l'absorption du médicament et provoquer des atteintes musculaires graves ! Des cas de rhabdomyolyses ont été décrits lors de l'association de statines avec le jus de pamplemousse. De même, la prise simultanée de jus de pamplemousse et de traitements immunosuppresseurs préconisés contre le rejet de greffes risque d'endommager le rein!»
Des remèdes pires que les maux
«Catherine, 38 ans, vient consulter pour perdre du poids et en particulier quelques centimètres au niveau de la taille et des hanches. Je l'examine et, en effet, son indice de masse corporelle (IMC) et son périmètre abdominal sont élevés. Je lui prescris Acomplia, un nouveau médicament indiqué contre l'obésité. Quelques jours après, elle est en dépression ! Elle m'appelle et se plaint d'être fatiguée, de ne pas avoir la force de se lever, d'avoir les larmes faciles et d'être plus irritable. Elle ne se reconnaît plus et dit ne pas avoir d'énergie pour s'occuper de ses deux enfants. Je ne comprends pas ce qui se passe, d'autant que je connais bien cette patiente : Catherine P. est une personne tonique et dynamique, toujours en mouvement. Je lui demande de faire des analyses de sang pour vérifier qu'il n'existe pas d'anomalie particulière, et je ne trouve rien. Quelques jours plus tard, je fais le rapprochement avec le médicament prescrit et je l'appelle : "Madame, prenez-vous toujours de l'Acomplia ? - Oui, bien sûr. Je le prends tous les matins. - Alors, vous allez l'arrêter dès aujourd'hui ! - Mais pourquoi ? demande-t-elle, inquiète. - Je pense que c'est l'Acomplia qui a provoqué votre dépression !"
Quelques jours plus tard, après l'arrêt du médicament, elle retrouve son énergie et son dynamisme. Prendre un médicament pour maigrir et tomber en dépression, traiter une infection urinaire banale et avoir une tendinite du pied, avaler un tranquillisant et avoir des troubles de la mémoire, voilà des exemples concrets d'iatrogénie médicamenteuse.»
Beaucoup d'innovations n'en sont pas
«Le nombre de nouveaux médicaments mis sur le marché par chaque grande firme est passé de 12 entre 1990 et 1995 à 7 entre 1996 et 2000. Le nombre de médicaments anciens génériques est désormais plus important que celui des nouveaux. D'année en année, la source de médicaments nouveaux se tarit ! Sur 100 médicaments mis sur le marché, près de 80 % d'entre eux ne sont que des copies de produits déjà existants. [...] Le terme d'innovation est pourtant souvent utilisé par les laboratoires pharmaceutiques lors du lancement d'un nouveau produit. Nouveau, innovation, innovant, sont les mots employés par les publicités. De quoi s'agit-il ? D'une innovation commerciale, technologique ou d'un réel progrès thérapeutique ? [...] L'industrie pharmaceutique, soucieuse de son image de modernité, plaque l'innovation à toutes les sauces afin de justifier le prix trop élevé des médicaments et de donner un aspect luisant à des médicaments qui n'apportent rien de neuf ! [...] La très grande majorité des "nouveaux médicaments" ne sont, en réalité, que des modifications de médicaments plus anciens ! On modifie un radical chimique, on tourne la même molécule et on obtient un médicament "nouveau", que l'on appelle le médicament "me too". [...] Les médicaments sont quasi identiques, ce sont des copies de molécules déjà existantes. Grâce à une forte promotion et des dépenses considérables en publicité, on tente de conquérir une part du marché. Plus le marché est lucratif et plus les laboratoires cherchent à s'engouffrer dans ce créneau porteur en présentant aux médecins prescripteurs des molécules prétendument nouvelles ou des médicaments prétendument supérieurs en efficacité ou en tolérance ! [...] Le laboratoire n'a pas à prouver que le "nouveau" médicament est plus efficace que ceux existant déjà mais qu'il est meilleur qu'un placebo. Autrement dit, les essais cliniques doivent prouver que le médicament utilisé a une meilleure efficacité qu'une pilule vide.»
Le traitement de la ménopause provoque l'incontinence
«Contrairement à une idée largement répandue selon laquelle le traitement hormonal substitutif de la ménopause aurait un effet bénéfique sur l'incontinence urinaire, il a été montré, au contraire, que ce trouble de la vessie serait un effet indésirable de ces traitements. A partir d'une analyse de données portant sur plus de 20 000 femmes réalisée en février 2005 (essai Women's Health Initiative), il a été montré une augmentation de la fréquence des incontinences urinaires chez les femmes ménopausées sous traitement hormonal substitutif (association d'oestrogène et de progestérone) par rapport à un groupe placebo. Et, surprise, chez des femmes jusque-là sans histoire sur le plan vésical, la fréquence des incontinences urinaires survenues dans un délai d'un an a été de 16 % sous oestroprogestatif contre 9 % sous placebo.»
Sans ordonnance, mais pas sans risque!
«En France, depuis le 1er juillet 2008, la vente de certains médicaments est autorisée en accès libre au public. Les laboratoires ont fait pression pendant des années auprès des pouvoirs publics pour accéder à ce marché de près de 2 milliards d'euros et de 423 millions de boîtes vendues en 2007. [...] Les avantages pour les compagnies pharmaceutiques sont surtout financiers, car les prix des médicaments d'automédication sont libres (ce qui permet de réaliser des marges substantielles), et ces médicaments peuvent faire l'objet de communication auprès du grand public. [...] Pour que l'automédication soit efficace, il faut que les patients ne soient pas trop malades (ni trop fragiles). [...] Prenons l'exemple du mal de gorge. [...] Si le malade utilise des anti-inflammatoires comme l'ibuprofène, cela n'est pas sans risque. [Ce produit peut] altérer la fonction rénale et chez les patients cardiaques ou déshydratés, ou chez ceux prenant déjà des médicaments, l'insuffisance rénale peut être grave.»
Certains médicaments provoquent des crises de foie
«Le foie est l'organe du corps humain particulièrement visé par les médicaments car c'est souvent là que passent les métabolites. C'est la grande usine d'épuration des produits en général et des médicaments en particulier. De tous les cas d'hépatite aiguë, 10 % sont d'origine médicamenteuse. Chez les femmes de plus de 50 ans, ce chiffre atteint 40 %. [...] Le nombre de médicaments incriminés dans des cas d'hépatite approche le millier. Les spécialistes sont formels : devant une hépatite d'origine indéterminée, tout médicament doit être suspecté!»
Y a-t-il un pilote dans l'avion?
«La revue Prescrire, indépendante des laboratoires pharmaceutiques et riche de plus de 30 000 abonnés, pose directement la question: "L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé [Afssaps] est-elle avant tout au service des patients ou au service des firmes pharmaceutiques ?" Et pour illustrer ces propos, elle cite des exemples. A partir de quatre médicaments (Di-Antalvic, Agréal, Mediator et les coxibs), la rédaction de la revue Prescrire attaque l'Afssaps en lui reprochant sa lenteur excessive dans ses prises de position et son opacité. [...] Ainsi, le Di-Antalvic : ce médicament, très connu et largement prescrit [...], est un mélange de dextropropoxyphène et de paracétamol. [...] Il peut entraîner des troubles respiratoires et perturber le rythme cardiaque. En Suisse et en Suède, ce médicament a été retiré en raison du risque d'intoxication mortelle. Aux Etats-Unis, l'association de consommateurs Public Citizen a présenté à l'Agence américaine du médicament une pétition demandant le retrait des médicaments contenant du dextropropoxyphène au vu des données du réseau Drug Abuse Warning Network, qui a recensé 2 110 décès accidentels entre 1981 et 1990. En Angleterre et au pays de Galles, il est prévu que les autorisations de mise sur le marché des associations contenant du dextropropoxyphène soient retirées. En France, on a enregistré des décès mais le médicament n'est pas (encore) retiré ! Selon la Caisse nationale d'assurance-maladie, l'association dextropropoxyphène et paracétamol était au deuxième rang des médicaments les plus prescrits en 2006 avec environ 48 millions de boîtes.»
Les médecins téléguidés?
«Toutes les données reçues [par les médecins] sur le médicament sont délivrées par la visite médicale, par la presse, par des congrès, par des experts universitaires. Au centre de ce dispositif se trouve l'industrie pharmaceutique ! [...] Les laboratoires financent les sources d'information et les moyens de la diffuser. Les dépenses de promotion réalisées par l'industrie pharmaceutique en France sont estimées à 12 ou 13 % du chiffre d'affaires, soit près de 3 milliards d'euros. La grande majorité de ce budget est consacrée à la visite médicale (75,8 %), puis vient la publicité (13,4 %), les congrès (8,6 %) et les échantillons (2,2 %). [...] La visite médicale est une véritable machine de guerre. Une enquête réalisée en 2007 sur 60 000 médecins généralistes montre que 20 % d'entre eux ont reçu plus de 40 visites dans le mois, 45 % de 11 à 40 visites et 32 % de 1 à 10 visites. Seuls 3,2 % des médecins interrogés n'ont reçu aucune visite dans le mois. On estime à 330 le nombre moyen de visites reçues chaque année par un médecin généraliste, soit 33 par mois environ, soit près de 2 par jour ! [Les visiteurs médicaux] étaient 9 000 durant l'année 1975 et sont passés à 17 500 en 1998 puis à 21 000 en 1999 pour atteindre 23 250 en 2005. [...] Aux Etats-Unis, dans l'affaire Vioxx, la commission de la Chambre des représentants, en analysant la stratégie commerciale du produit, a montré que le laboratoire avait donné des directives à son réseau de visite médicale pour minorer les risques cardio-vasculaires du médicament.»
Les experts sous influence...
«La question de l'impact des conflits d'intérêts est rarement abordée en France dans les milieux médicaux. De quoi s'agit-il ? De relations étroites et financières entre les professionnels de santé et l'industrie pharmaceutique. La question qui se pose est de savoir si les experts appelés par les autorités sanitaires ont des intérêts particuliers dans les firmes pharmaceutiques. A tous les échelons de l'élaboration du médicament, les relations entre experts et firmes pharmaceutiques sont très étroites, et ce qui les rapproche est sonnant et trébuchant ! [L'Afssaps] fait appel à des experts pour évaluer les médicaments. En 2005, elle a eu recours à 1 800 experts externes qui devaient déclarer les intérêts financiers qui les unissaient avec les firmes pharmaceutiques. Si l'on analyse le rapport des déclarations d'intérêt 2005, on observe que 135 experts (soit 12 %) n'ont jamais fait parvenir de déclarations d'intérêt ! 283 ont déclaré n'avoir aucun lien avec une entreprise du médicament. Un grand nombre d'experts sollicités et consultés sont liés à l'industrie pharmaceutique : 30 % ont plus de cinq contrats en cours avec les laboratoires et 10 % en sont actionnaires ! [...] En Angleterre, sur les 38 membres de la Commission nationale de pharmacovigilance du Royaume-Uni, 19 ont reçu des paiements directement de la part des firmes pharmaceutiques et, sur les 19 qui n'avaient pas d'intérêt personnel, 10 ont déclaré avoir reçu des fonds de façon indirecte.»
... et les autorités sous pression
«En 2002, les dix principales firmes pharmaceutiques ont investi 55,8millions de dollars dans leur travail de lobbying aux Etats-Unis. Au Congrès américain, on compte 675 lobbyistes qui travaillent pour les intérêts de l'industrie pharmaceutique, soit sept lobbyistes pour chaque sénateur ! Que se passe-t-il en Europe ? Plus de 3 000 groupes d'intérêts disposent d'un bureau permanent dans le centre de Bruxelles. En 1992, la Commission européenne estimait que plus de 10 000 lobbyistes professionnels étaient actifs à Bruxelles ou à Strasbourg ! Actuellement, 500 grandes entreprises ont leur propre représentation à Bruxelles. 130 bureaux d'avocats se sont spécialisés dans les affaires juridiques européennes.»
L'Europe du médicament est opaque
«Comme toutes les institutions européennes, l'Agence européenne du médicament [Emea] est tenue à la transparence de ses décisions. La réalité est bien différente : les documents publiés, les Epar (European public assessment reports), ne font jamais état des divergences d'opinion entre les experts. Par conséquent, si une minorité est en dé saccord avec la décision prise, les professionnels de la santé et les patients n'en savent rien ! Autre remarque : les décisions concernant les effets indésirables des médicaments, le retrait du marché, les interactions médicamenteuses sont émises sans justification et sans que les médecins ou les patients puissent avoir accès au moindre document ! Cette opacité des institutions, ce manque de transparence, le fait que les rapports sur la surveillance des effets indésirables des médicaments ne soient pas rendus publics, jettent un discrédit sur l'institution qui prend des décisions et entretiennent le doute sur la fiabilité des mesures prises. [...] Par ailleurs, les agences du médicament, qu'elles soient nationales ou européenne, dépendent financièrement des firmes pharmaceutiques ; ce sont les industriels du médicament qui versent des redevances lors des demandes de mise sur le marché. Ces redevances représentent plus de 70 % du budget de ces agences. La part industrielle du budget de l'Emea est passée de 53 % en 1998 à 69,46 % en 2002 et à plus de 70 % aujourd'hui!»
Les labos créent des malades imaginaires
«Les laboratoires mettent au point des médicaments pour combattre des maladies mais fabriquent aussi des troubles pour développer un marché pour leurs médicaments. Les laboratoires pharmaceutiques inventent des médicaments pour sauver des vies humaines et réduire les souffrances, mais ils ne se contentent pas de vendre à ceux qui en ont besoin. Grâce à des budgets publicitaires colossaux et des campagnes de promotion efficaces, les firmes pharmaceutiques jouent sur nos peurs : peur de la mort, de la maladie, de la déchéance physique ou psychique, pour vendre des médicaments ! Des troubles mineurs sont décrits comme des affections graves : la timidité, par exemple, devient ?un trouble d'anxiété sociale?, la tension prémenstruelle devient ?un trouble dysphorique prémenstruel?. Etre un sujet à risque pouvant développer une pathologie devient une pathologie en soi ! Les stratégies marketing des firmes pharmaceutiques ciblent ainsi les bien-portants. [...] Un exemple de ce dérapage des laboratoires est celui du ?marché du dysfonctionnement sexuel féminin?. Il fallait y penser ! Après le succès du sildénafil (Viagra), lancé en 1998, où le laboratoire Pfizer a vendu, dans le monde, plus de 1,5 milliard de ces pilules bleues, ce même laboratoire a voulu multiplier par deux son ?marché? en cherchant l'équivalent pour les femmes.»
Premiers consommateurs de médicaments sur la planète, les Français sont-ils plus malades que le reste de l'humanité? Essais cliniques, effets secondaires, marketing: décryptage dans l'émission Les Médicamenteurs sur France 5, le mardi 9 juin à 20h35. Rediffusion le 21 juin à 21h30 et le 1er juillet à 0h20.



A 77 ans, le Pr Philippe Even -qui préface le livre choc du Dr Sauveur Boukris Ces médicaments qui nous rendent malades- continue à mener, en franc-tireur, son combat pour une médecine et des experts indépendants de l'industrie pharmaceutique. L'ancien doyen de la faculté de Paris-V explique ce qui peut changer la donne.
Allez-vous prêcher dans le désert encore longtemps?
Je ne mène pas de croisade contre les laboratoires pharmaceutiques. Comme mes confrères, j'ai vécu dans l'innocence jusqu'à être nommé, en 1981, membre de la commission chargée d'autoriser les nouveaux médicaments. Et là, je suis tombé des nues. Dans cette instance, la décision se prend sur la base d'un dossier préparé par l'industriel. Personne d'autre, autour de la table, n'a d'expérience quant au médicament proposé. Pouvez-vous imaginer un procès dans lequel on donnerait seulement la parole à la défense? Au cours des sept années passées dans cette instance, j'ai découvert l'ampleur des mensonges de l'industrie pharmaceutique. Les représentants de l'Etat s'en accommodent. Certains, parce qu'ils sont naïfs, comme je l'étais moi-même. D'autres, parce qu'ils ont mis le doigt dans l'engrenage. D'autres encore, parce qu'ils sont corrompus.
Rien n'a changé depuis?
Je m'inquiète de voir le lobby de l'industrie, le Leem, recruter comme directeur général Philippe Lamoureux, l'ancien secrétaire général de l'Agence du médicament au ministère de la Santé. Ce haut fonctionnaire connaît tous les rouages de l'administration, tous ses décisionnaires. Il a été recruté précisément pour cette raison. Mais personne ne s'en émeut.
Et les initiatives de l'assurance-maladie?
Soyons sérieux. L'industrie pharmaceutique dispose, en France, d'une armée de 25 000 visiteurs médicaux pour sillonner les cabinets de ville. De jeunes et jolies filles, pour la plupart. Comment l'assurance-maladie peut-elle espérer les contrer en envoyant sur le terrain un maigre bataillon de 2500 médecins-conseils, de vieux messieurs fatigués qui n'ont pas mis les pieds hors de leur bureau depuis des années? La seule solution, c'est de supprimer les visiteurs médicaux.
Selon vous, les mensonges continuent?
Regardez le Tamiflu, ce médicament présenté comme le remède en cas de pandémie de grippe. Ces comprimés ne servent à rien s'ils ne sont pas pris dès les premiers symptômes. Certes, ils raccourcissent la durée de la maladie. Mais personne ne sait, au final, s'ils réduisent la mortalité! Le gouvernement vante pourtant leur efficacité, parce qu'il n'a pas d'autre parade.
D'où attendre le changement, alors?
Peut-être des Etats-Unis. Là-bas aussi, des médecins en exercice touchent de l'argent des firmes pharmaceutiques, pour être leur consultant, par exemple, ou pour tester un nouveau traitement auprès de leurs patients. Quand ces mêmes praticiens siègent dans des commissions soi-disant indépendantes pour évaluer l'intérêt de tel ou tel médicament, cela crée des conflits d'intérêts. Mais l'équivalent américain de notre Académie de médecine, l'Institute of Medicine, vient de proposer une solution radicale. Il demande que les industriels de la santé communiquent la liste nominative des médecins payés pour leurs collaborations, ponctuelles ou régulières, avec les montants correspondants. Voilà un vrai gage de transparence.
La France pourrait-elle suivre?
Je ne vois pas l'Académie de médecine ni le conseil de l'ordre défendre de telles exigences. Le changement viendra des patients. Les accidents causés par les médicaments leur font plus peur qu'avant. Ils ne s'en laissent plus conter.

mercredi 17 juin 2009

Tout ce que l'on ne vous dit pas sur les médicaments

Tout ce que l'on ne vous dit pas sur les médicaments
Par Julie Joly, publié le 03/06/2009 16:20 - mis à jour le 03/06/2009 17:46 – L’EXPRESS
Effets secondaires gravissimes, invention de maladies imaginaires, laxisme d'autorités sanitaires bienveillantes: dans un livre choc, le Dr Sauveur Boukris accuse.
"Les médecins administrent des médicaments dont ils savent très peu, à des malades dont ils savent moins, pour guérir des maladies dont ils ne savent rien", écrivait Voltaire... Près de trois siècles plus tard, un médecin, Sauveur Boukris, confirme la sentence et aggrave la peine dans un livre édifiant, dont nous publions des extraits en exclusivité: Ces médicaments qui nous rendent malades (Le Cherche Midi). Où l'on découvre, stupéfait, les effets secondaires gravissimes de médicaments consommés couramment; l'ignorance crasse de médecins formés, le plus souvent, à la seule école de l'industrie pharmaceutique; l'invention de maladies imaginaires pour l'unique profit d'entreprises florissantes; la partialité des experts; le laxisme d'autorités sanitaires bienveillantes; la force d'un lobby mieux organisé que jamais... Entre autres bonnes nouvelles!
"Cette industrie a changé de politique, écrit en préface de l'ouvrage le Pr Philippe Even, président de l'Institut Necker et farouche défenseur de l'indépendance de ses pairs (lire son interview). On a privilégié les profits immédiats, le retour sur investissement rapide; on a cherché davantage à satisfaire des actionnaires qu'à répondre aux besoins de santé des populations." Le récit circonstancié de son confrère généraliste, truffé d'anecdotes vécues et de références chiffrées, apporte de l'eau fraîche -des torrents, même- au moulin des trop rares Don Quichotte de la médecine moderne. Le réquisitoire mériterait aussi d'être largement entendu: gageons qu'il suscite un branle-bas de combat général. Car les Français sont particulièrement exposés à ces dérives, qui consomment chaque année de deux à six fois plus de gélules et comprimés en tout genre, ronds, carrés, oblongs ou taillés en losange, que leurs voisins européens et leurs cousins d'Amérique. Un penchant hasardeux, dont les conséquences sont loin d'être sans dommage.

DR
LES EXTRAITS DU LIVRE DU Dr SAUVEUR BOUKRIS:
Morts sur ordonnance
«Au Québec, le ministère de la Santé a évalué entre 10 et 15 % la proportion d'hospitalisations de personnes âgées liées aux médicaments. [...] Selon les experts, les médicaments seraient responsables, chaque année, de près de 100 000 morts aux Etats-Unis et de 10 000 au Royaume-Uni. Une étude américaine publiée en 1990 estimait que 5 à 20 % des admissions à l'hôpital étaient le résultat des effets indésirables des médicaments. Ce chiffre est probablement sous-estimé ! En 1998, une enquête du Journal of the American Medical Association révélait que 106 000 citoyens américains seraient morts après une utilisation de leurs médicaments dans des conditions normales, c'est-à-dire sans erreur de prescription, sans abus ni surdosage ! [...] Au cours des vingt-cinq dernières années, 10 % des nouveaux médicaments mis sur le marché aux Etats-Unis ont fait l'objet de retrait du marché ou de forte mise en garde. [...] 20 millions de patients aux Etats-Unis ont pris au moins un des cinq médicaments retirés du marché en raison de risques graves entre septembre 1997 et septembre 1998. En France, on estime le nombre de décès dus aux médicaments entre 8 000 et 13 000 par an. Deux à trois fois plus que ceux dus aux accidents de la route ! On compte près de 130 000 hospitalisations par an dues à des médicaments. Ce sont les plus de 65 ans qui paient le plus lourd tribut et qui sont les plus touchés par ces accidents thérapeutiques. Les effets néfastes des médicaments sont deux fois plus fréquents après 65 ans, et 10 à 20 % d'entre eux conduisent à des séjours à l'hôpital. Avec l'âge, le nombre de maladies augmente et la consommation de médicaments aussi. De plus, le risque d'interaction du fait d'association de médicaments s'accroît!»
Des mélanges parfois explosifs
«On connaît tous des patients âgés prenant plus de 10, voire 15 ou 20 médicaments différents, l'un pour l'arthrose, l'autre pour l'hypertension artérielle, un troisième pour dormir, un autre pour la prostate, un cinquième pour le cholestérol, etc. Il est fréquent de constater que des personnes âgées avalent leur médicament pour dormir avec leurs anxiolytiques et prennent aussi des diurétiques pour leur hypertension artérielle. L'association de tous ces médicaments augmente le risque de chute par hypotension orthostatique : le malade se lève de son lit, sa tension artérielle chute brutalement, lui fait perdre l'équilibre et il tombe ! En particulier, l'association de tranquillisants et de diurétiques expose à ce risque de chute et de fracture ! [...] Durant l'été 2003, resté célèbre en raison de la canicule qui a fait plus de 15 000 morts en France, l'assurance-maladie d'Ile-de-France a réalisé une étude chez les personnes âgées de plus de 75 ans qui présentaient une surmortalité de 70 %. Elle s'est intéressée à la consommation de médicaments durant les mois de juin, juillet et août 2003 de 584 099 personnes âgées de plus de 75 ans, dont 5 560 sont mortes pendant cette canicule. Plus d'un tiers des personnes âgées avaient pris un médicament psychotrope durant ces mois-là (neuroleptiques, antidépresseurs, tranquillisants ou hypnotiques).»
Des enfants et des adolescents traités avec des antidépresseurs
«Comme chez l'adulte, les effets indésirables des médicaments survenant chez les enfants sont une cause fréquente de maladie et d'hospitalisation. Une étude allemande réalisée en 2005 a mis en évidence des effets indésirables de médicaments chez 12 % des enfants hospitalisés. On estime que 2 % des admissions d'enfants dans les services d'urgences concernent un effet indésirable médicamenteux. [...] Ce sont les enfants de moins de 1 an qui sont les plus touchés. [...] En 2005, la Caisse d'assurance-maladie de l'Aude a publié une étude réalisée à partir des demandes de remboursement de médicaments prescrits durant l'année 2001. Plus de 1 000 prescriptions concernaient des AINS [NDLR : anti-inflammatoires non stéroïdiens] dont le choix n'était pas adapté à l'âge de l'enfant. 108 prescriptions contenaient de la niaprazine (Nopron), substance classée dans la famille des antihistaminiques commercialisés pour les troubles du sommeil de l'enfant. L'âge moyen des enfants était de 1,5 an alors que le Nopron est contre-indiqué chez les enfants de moins de 3 ans ! [...] Enfin, 570 prescriptions concernaient l'eucalyptol (Calyptol inhalant). Ce médicament est contre-indiqué chez les moins de 12 ans en raison du risque de convulsions. [...] En 2003, l'Agence anglaise du médicament a estimé que 30 000 à 40 000 enfants et adolescents ont été traités par des antidépresseurs alors qu'aucun de ces médicaments n'avait obtenu d'autorisation pour cette tranche de la population!»
Des calmants hallucinogènes
«En 2007, en Australie, le système de pharmacovigilance a alerté les médecins sur les troubles neuropsychiatriques provoqués par le zolpidem (Stilnox), de la famille des hypnotiques. Les troubles observés sont les hallucinations (104 cas) et les amnésies (62 cas). Mais le plus grave et le plus inquiétant, c'est la survenue de somnambulisme avec des comportements étranges ou inappropriés. [...] Une patiente a été observée en train de manger devant son réfrigérateur ouvert... alors qu'elle dormait. Elle a grossi de 23 kilos en sept mois. Un patient s'est réveillé avec un pinceau dans la main : il venait de peindre la porte d'entrée en dormant ! Enfin deux autres cas ont été signalés: des patients ont conduit leur véhicule alors qu'ils dormaient!»
Les effets secondaires peuvent être ravageurs
«Pratiquement toutes les classes thérapeutiques peuvent induire des effets secondaires graves, voire mortels, surtout lorsqu'ils surviennent chez des personnes âgées ou fragiles. Les anti-inflammatoires utiles dans les poussées d'arthrose peuvent provoquer des hémorragies digestives ou des ulcères gastro-duodénaux. Les antalgiques aussi facilement prescrits ou consommés que le paracétamol (Doliprane, Efferalgan, Dafalgan, etc.) peuvent induire des hépatites graves, dont certaines sont fulminantes, voire mortelles. Les psychotropes, dont la France détient le record européen de consommation, sont responsables de 10 à 30 % des hospitalisations en urgence, surtout chez les personnes âgées. Les antibiotiques, dont là encore les Français sont les champions de la prescription, induisent des accidents cutanés de type allergique et, pour certains d'entre eux, des problèmes hématologiques ou rénaux. Il est essentiel de connaître les effets secondaires d'un médicament pour les dépister et prévenir les risques ! Il y a des effets indésirables fréquents mais bénins ; il y a des effets secondaires rares mais graves. [...] L'acné chez les adolescents est banale ; le traitement par l'isotrétinoïne (Roaccutane) des laboratoires Roche peut provoquer des troubles psychiques graves. En mars 2007, la FDA [NDLR : Food and Drug Administration, autorité sanitaire américaine] avait déjà signalé l'existence de troubles psychiques chez des patients prenant du Roaccutane ; entre 1982 et mai 2000, elle avait recensé 37 cas de suicide (24 pendant le traitement et 13 après), 110 hospitalisations pour dépression, idées suicidaires ou tentative de suicide et 284 cas de dépression sans hospitalisation!»
Quand Le sevrage nuit à la santé
«En 2001, un médicament est mis sur le marché: le bupropion (Zyban). C'est une substance proche d'un psychostimulant amphétaminique. La dénomination commune internationale est l'amfébutamone, et cette molécule était autrefois commercialisée comme anorexigène coupe-faim amphétaminique sous le nom de Tenuate Dospan, de Moderatan, de Prefamone Chronules, médicaments retirés du marché en 1999 en raison du risque d'hypertension artérielle pulmonaire et de risques cardiaques. Aux Etats-Unis, l'amfébutamone est commercialisée depuis 1997 pour le sevrage tabagique. En France, son autorisation de mise sur le marché n'a été accordée qu'en 2001 sous réserve d'une surveillance destinée à poursuivre l'évaluation du potentiel de pharmacovigilance. Ce médicament a une efficacité modeste, mais son succès dépend de la posologie : plus on augmente la dose du bupropion, plus le taux de réussite de sevrage tabagique s'accroît. En revanche, les effets secondaires ne sont pas mineurs : sur 1 237 cas d'effets secondaires rapportés au centre de pharmacovigilance d'Australie, on compte 427 cas de troubles psychiques (anxiété, dépression, agitation) et 406 cas de troubles neurologiques (tremblements, convulsions, céphalées). On a décrit des risques accrus de cauchemars. En dehors de ces risques psychiques, il existe aussi des réactions allergiques graves qui surviennent dix à vingt jours après le début du traitement : réaction d'urticaire, d'oedème, de démangeaisons. Enfin, des cas d'hypertension artérielle ont été rapportés.»
Des dangers du pamplemousse associé à un médicament
«L'efficacité d'un médicament peut être altérée lorsqu'il est associé à des aliments qui augmentent ses effets secondaires. L'exemple le plus typique est le jus de pamplemousse ! L'absorption intestinale de certains médicaments est régulée par la présence d'une molécule chimique appelée cytochrome P450. Certaines substances contenues dans le pamplemousse [...] augmentent l'absorption intestinale des médicaments. Les conséquences sont une majoration de leurs effets secondaires équivalant à un surdosage ! Les médicaments à risque sont la simvastatine (Lodales et Zocor) utilisée pour faire baisser le taux de cholestérol dans le sang et, dans une moindre mesure, l'atorvastatine (Tahor). Un jus de pamplemousse pris en même temps que la simvastatine peut multiplier par 15 l'absorption du médicament et provoquer des atteintes musculaires graves ! Des cas de rhabdomyolyses ont été décrits lors de l'association de statines avec le jus de pamplemousse. De même, la prise simultanée de jus de pamplemousse et de traitements immunosuppresseurs préconisés contre le rejet de greffes risque d'endommager le rein!»
Des remèdes pires que les maux
«Catherine, 38 ans, vient consulter pour perdre du poids et en particulier quelques centimètres au niveau de la taille et des hanches. Je l'examine et, en effet, son indice de masse corporelle (IMC) et son périmètre abdominal sont élevés. Je lui prescris Acomplia, un nouveau médicament indiqué contre l'obésité. Quelques jours après, elle est en dépression ! Elle m'appelle et se plaint d'être fatiguée, de ne pas avoir la force de se lever, d'avoir les larmes faciles et d'être plus irritable. Elle ne se reconnaît plus et dit ne pas avoir d'énergie pour s'occuper de ses deux enfants. Je ne comprends pas ce qui se passe, d'autant que je connais bien cette patiente : Catherine P. est une personne tonique et dynamique, toujours en mouvement. Je lui demande de faire des analyses de sang pour vérifier qu'il n'existe pas d'anomalie particulière, et je ne trouve rien. Quelques jours plus tard, je fais le rapprochement avec le médicament prescrit et je l'appelle : "Madame, prenez-vous toujours de l'Acomplia ? - Oui, bien sûr. Je le prends tous les matins. - Alors, vous allez l'arrêter dès aujourd'hui ! - Mais pourquoi ? demande-t-elle, inquiète. - Je pense que c'est l'Acomplia qui a provoqué votre dépression !"
Quelques jours plus tard, après l'arrêt du médicament, elle retrouve son énergie et son dynamisme. Prendre un médicament pour maigrir et tomber en dépression, traiter une infection urinaire banale et avoir une tendinite du pied, avaler un tranquillisant et avoir des troubles de la mémoire, voilà des exemples concrets d'iatrogénie médicamenteuse.»
Beaucoup d'innovations n'en sont pas
«Le nombre de nouveaux médicaments mis sur le marché par chaque grande firme est passé de 12 entre 1990 et 1995 à 7 entre 1996 et 2000. Le nombre de médicaments anciens génériques est désormais plus important que celui des nouveaux. D'année en année, la source de médicaments nouveaux se tarit ! Sur 100 médicaments mis sur le marché, près de 80 % d'entre eux ne sont que des copies de produits déjà existants. [...] Le terme d'innovation est pourtant souvent utilisé par les laboratoires pharmaceutiques lors du lancement d'un nouveau produit. Nouveau, innovation, innovant, sont les mots employés par les publicités. De quoi s'agit-il ? D'une innovation commerciale, technologique ou d'un réel progrès thérapeutique ? [...] L'industrie pharmaceutique, soucieuse de son image de modernité, plaque l'innovation à toutes les sauces afin de justifier le prix trop élevé des médicaments et de donner un aspect luisant à des médicaments qui n'apportent rien de neuf ! [...] La très grande majorité des "nouveaux médicaments" ne sont, en réalité, que des modifications de médicaments plus anciens ! On modifie un radical chimique, on tourne la même molécule et on obtient un médicament "nouveau", que l'on appelle le médicament "me too". [...] Les médicaments sont quasi identiques, ce sont des copies de molécules déjà existantes. Grâce à une forte promotion et des dépenses considérables en publicité, on tente de conquérir une part du marché. Plus le marché est lucratif et plus les laboratoires cherchent à s'engouffrer dans ce créneau porteur en présentant aux médecins prescripteurs des molécules prétendument nouvelles ou des médicaments prétendument supérieurs en efficacité ou en tolérance ! [...] Le laboratoire n'a pas à prouver que le "nouveau" médicament est plus efficace que ceux existant déjà mais qu'il est meilleur qu'un placebo. Autrement dit, les essais cliniques doivent prouver que le médicament utilisé a une meilleure efficacité qu'une pilule vide.»
Le traitement de la ménopause provoque l'incontinence
«Contrairement à une idée largement répandue selon laquelle le traitement hormonal substitutif de la ménopause aurait un effet bénéfique sur l'incontinence urinaire, il a été montré, au contraire, que ce trouble de la vessie serait un effet indésirable de ces traitements. A partir d'une analyse de données portant sur plus de 20 000 femmes réalisée en février 2005 (essai Women's Health Initiative), il a été montré une augmentation de la fréquence des incontinences urinaires chez les femmes ménopausées sous traitement hormonal substitutif (association d'oestrogène et de progestérone) par rapport à un groupe placebo. Et, surprise, chez des femmes jusque-là sans histoire sur le plan vésical, la fréquence des incontinences urinaires survenues dans un délai d'un an a été de 16 % sous oestroprogestatif contre 9 % sous placebo.»
Sans ordonnance, mais pas sans risque!
«En France, depuis le 1er juillet 2008, la vente de certains médicaments est autorisée en accès libre au public. Les laboratoires ont fait pression pendant des années auprès des pouvoirs publics pour accéder à ce marché de près de 2 milliards d'euros et de 423 millions de boîtes vendues en 2007. [...] Les avantages pour les compagnies pharmaceutiques sont surtout financiers, car les prix des médicaments d'automédication sont libres (ce qui permet de réaliser des marges substantielles), et ces médicaments peuvent faire l'objet de communication auprès du grand public. [...] Pour que l'automédication soit efficace, il faut que les patients ne soient pas trop malades (ni trop fragiles). [...] Prenons l'exemple du mal de gorge. [...] Si le malade utilise des anti-inflammatoires comme l'ibuprofène, cela n'est pas sans risque. [Ce produit peut] altérer la fonction rénale et chez les patients cardiaques ou déshydratés, ou chez ceux prenant déjà des médicaments, l'insuffisance rénale peut être grave.»
Certains médicaments provoquent des crises de foie
«Le foie est l'organe du corps humain particulièrement visé par les médicaments car c'est souvent là que passent les métabolites. C'est la grande usine d'épuration des produits en général et des médicaments en particulier. De tous les cas d'hépatite aiguë, 10 % sont d'origine médicamenteuse. Chez les femmes de plus de 50 ans, ce chiffre atteint 40 %. [...] Le nombre de médicaments incriminés dans des cas d'hépatite approche le millier. Les spécialistes sont formels : devant une hépatite d'origine indéterminée, tout médicament doit être suspecté!»
Y a-t-il un pilote dans l'avion?
«La revue Prescrire, indépendante des laboratoires pharmaceutiques et riche de plus de 30 000 abonnés, pose directement la question: "L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé [Afssaps] est-elle avant tout au service des patients ou au service des firmes pharmaceutiques ?" Et pour illustrer ces propos, elle cite des exemples. A partir de quatre médicaments (Di-Antalvic, Agréal, Mediator et les coxibs), la rédaction de la revue Prescrire attaque l'Afssaps en lui reprochant sa lenteur excessive dans ses prises de position et son opacité. [...] Ainsi, le Di-Antalvic : ce médicament, très connu et largement prescrit [...], est un mélange de dextropropoxyphène et de paracétamol. [...] Il peut entraîner des troubles respiratoires et perturber le rythme cardiaque. En Suisse et en Suède, ce médicament a été retiré en raison du risque d'intoxication mortelle. Aux Etats-Unis, l'association de consommateurs Public Citizen a présenté à l'Agence américaine du médicament une pétition demandant le retrait des médicaments contenant du dextropropoxyphène au vu des données du réseau Drug Abuse Warning Network, qui a recensé 2 110 décès accidentels entre 1981 et 1990. En Angleterre et au pays de Galles, il est prévu que les autorisations de mise sur le marché des associations contenant du dextropropoxyphène soient retirées. En France, on a enregistré des décès mais le médicament n'est pas (encore) retiré ! Selon la Caisse nationale d'assurance-maladie, l'association dextropropoxyphène et paracétamol était au deuxième rang des médicaments les plus prescrits en 2006 avec environ 48 millions de boîtes.»
Les médecins téléguidés?
«Toutes les données reçues [par les médecins] sur le médicament sont délivrées par la visite médicale, par la presse, par des congrès, par des experts universitaires. Au centre de ce dispositif se trouve l'industrie pharmaceutique ! [...] Les laboratoires financent les sources d'information et les moyens de la diffuser. Les dépenses de promotion réalisées par l'industrie pharmaceutique en France sont estimées à 12 ou 13 % du chiffre d'affaires, soit près de 3 milliards d'euros. La grande majorité de ce budget est consacrée à la visite médicale (75,8 %), puis vient la publicité (13,4 %), les congrès (8,6 %) et les échantillons (2,2 %). [...] La visite médicale est une véritable machine de guerre. Une enquête réalisée en 2007 sur 60 000 médecins généralistes montre que 20 % d'entre eux ont reçu plus de 40 visites dans le mois, 45 % de 11 à 40 visites et 32 % de 1 à 10 visites. Seuls 3,2 % des médecins interrogés n'ont reçu aucune visite dans le mois. On estime à 330 le nombre moyen de visites reçues chaque année par un médecin généraliste, soit 33 par mois environ, soit près de 2 par jour ! [Les visiteurs médicaux] étaient 9 000 durant l'année 1975 et sont passés à 17 500 en 1998 puis à 21 000 en 1999 pour atteindre 23 250 en 2005. [...] Aux Etats-Unis, dans l'affaire Vioxx, la commission de la Chambre des représentants, en analysant la stratégie commerciale du produit, a montré que le laboratoire avait donné des directives à son réseau de visite médicale pour minorer les risques cardio-vasculaires du médicament.»
Les experts sous influence...
«La question de l'impact des conflits d'intérêts est rarement abordée en France dans les milieux médicaux. De quoi s'agit-il ? De relations étroites et financières entre les professionnels de santé et l'industrie pharmaceutique. La question qui se pose est de savoir si les experts appelés par les autorités sanitaires ont des intérêts particuliers dans les firmes pharmaceutiques. A tous les échelons de l'élaboration du médicament, les relations entre experts et firmes pharmaceutiques sont très étroites, et ce qui les rapproche est sonnant et trébuchant ! [L'Afssaps] fait appel à des experts pour évaluer les médicaments. En 2005, elle a eu recours à 1 800 experts externes qui devaient déclarer les intérêts financiers qui les unissaient avec les firmes pharmaceutiques. Si l'on analyse le rapport des déclarations d'intérêt 2005, on observe que 135 experts (soit 12 %) n'ont jamais fait parvenir de déclarations d'intérêt ! 283 ont déclaré n'avoir aucun lien avec une entreprise du médicament. Un grand nombre d'experts sollicités et consultés sont liés à l'industrie pharmaceutique : 30 % ont plus de cinq contrats en cours avec les laboratoires et 10 % en sont actionnaires ! [...] En Angleterre, sur les 38 membres de la Commission nationale de pharmacovigilance du Royaume-Uni, 19 ont reçu des paiements directement de la part des firmes pharmaceutiques et, sur les 19 qui n'avaient pas d'intérêt personnel, 10 ont déclaré avoir reçu des fonds de façon indirecte.»
... et les autorités sous pression
«En 2002, les dix principales firmes pharmaceutiques ont investi 55,8millions de dollars dans leur travail de lobbying aux Etats-Unis. Au Congrès américain, on compte 675 lobbyistes qui travaillent pour les intérêts de l'industrie pharmaceutique, soit sept lobbyistes pour chaque sénateur ! Que se passe-t-il en Europe ? Plus de 3 000 groupes d'intérêts disposent d'un bureau permanent dans le centre de Bruxelles. En 1992, la Commission européenne estimait que plus de 10 000 lobbyistes professionnels étaient actifs à Bruxelles ou à Strasbourg ! Actuellement, 500 grandes entreprises ont leur propre représentation à Bruxelles. 130 bureaux d'avocats se sont spécialisés dans les affaires juridiques européennes.»
L'Europe du médicament est opaque
«Comme toutes les institutions européennes, l'Agence européenne du médicament [Emea] est tenue à la transparence de ses décisions. La réalité est bien différente : les documents publiés, les Epar (European public assessment reports), ne font jamais état des divergences d'opinion entre les experts. Par conséquent, si une minorité est en dé saccord avec la décision prise, les professionnels de la santé et les patients n'en savent rien ! Autre remarque : les décisions concernant les effets indésirables des médicaments, le retrait du marché, les interactions médicamenteuses sont émises sans justification et sans que les médecins ou les patients puissent avoir accès au moindre document ! Cette opacité des institutions, ce manque de transparence, le fait que les rapports sur la surveillance des effets indésirables des médicaments ne soient pas rendus publics, jettent un discrédit sur l'institution qui prend des décisions et entretiennent le doute sur la fiabilité des mesures prises. [...] Par ailleurs, les agences du médicament, qu'elles soient nationales ou européenne, dépendent financièrement des firmes pharmaceutiques ; ce sont les industriels du médicament qui versent des redevances lors des demandes de mise sur le marché. Ces redevances représentent plus de 70 % du budget de ces agences. La part industrielle du budget de l'Emea est passée de 53 % en 1998 à 69,46 % en 2002 et à plus de 70 % aujourd'hui!»
Les labos créent des malades imaginaires
«Les laboratoires mettent au point des médicaments pour combattre des maladies mais fabriquent aussi des troubles pour développer un marché pour leurs médicaments. Les laboratoires pharmaceutiques inventent des médicaments pour sauver des vies humaines et réduire les souffrances, mais ils ne se contentent pas de vendre à ceux qui en ont besoin. Grâce à des budgets publicitaires colossaux et des campagnes de promotion efficaces, les firmes pharmaceutiques jouent sur nos peurs : peur de la mort, de la maladie, de la déchéance physique ou psychique, pour vendre des médicaments ! Des troubles mineurs sont décrits comme des affections graves : la timidité, par exemple, devient ?un trouble d'anxiété sociale?, la tension prémenstruelle devient ?un trouble dysphorique prémenstruel?. Etre un sujet à risque pouvant développer une pathologie devient une pathologie en soi ! Les stratégies marketing des firmes pharmaceutiques ciblent ainsi les bien-portants. [...] Un exemple de ce dérapage des laboratoires est celui du ?marché du dysfonctionnement sexuel féminin?. Il fallait y penser ! Après le succès du sildénafil (Viagra), lancé en 1998, où le laboratoire Pfizer a vendu, dans le monde, plus de 1,5 milliard de ces pilules bleues, ce même laboratoire a voulu multiplier par deux son ?marché? en cherchant l'équivalent pour les femmes.»
Premiers consommateurs de médicaments sur la planète, les Français sont-ils plus malades que le reste de l'humanité? Essais cliniques, effets secondaires, marketing: décryptage dans l'émission Les Médicamenteurs sur France 5, le mardi 9 juin à 20h35. Rediffusion le 21 juin à 21h30 et le 1er juillet à 0h20.



A 77 ans, le Pr Philippe Even -qui préface le livre choc du Dr Sauveur Boukris Ces médicaments qui nous rendent malades- continue à mener, en franc-tireur, son combat pour une médecine et des experts indépendants de l'industrie pharmaceutique. L'ancien doyen de la faculté de Paris-V explique ce qui peut changer la donne.
Allez-vous prêcher dans le désert encore longtemps?
Je ne mène pas de croisade contre les laboratoires pharmaceutiques. Comme mes confrères, j'ai vécu dans l'innocence jusqu'à être nommé, en 1981, membre de la commission chargée d'autoriser les nouveaux médicaments. Et là, je suis tombé des nues. Dans cette instance, la décision se prend sur la base d'un dossier préparé par l'industriel. Personne d'autre, autour de la table, n'a d'expérience quant au médicament proposé. Pouvez-vous imaginer un procès dans lequel on donnerait seulement la parole à la défense? Au cours des sept années passées dans cette instance, j'ai découvert l'ampleur des mensonges de l'industrie pharmaceutique. Les représentants de l'Etat s'en accommodent. Certains, parce qu'ils sont naïfs, comme je l'étais moi-même. D'autres, parce qu'ils ont mis le doigt dans l'engrenage. D'autres encore, parce qu'ils sont corrompus.
Rien n'a changé depuis?
Je m'inquiète de voir le lobby de l'industrie, le Leem, recruter comme directeur général Philippe Lamoureux, l'ancien secrétaire général de l'Agence du médicament au ministère de la Santé. Ce haut fonctionnaire connaît tous les rouages de l'administration, tous ses décisionnaires. Il a été recruté précisément pour cette raison. Mais personne ne s'en émeut.
Et les initiatives de l'assurance-maladie?
Soyons sérieux. L'industrie pharmaceutique dispose, en France, d'une armée de 25 000 visiteurs médicaux pour sillonner les cabinets de ville. De jeunes et jolies filles, pour la plupart. Comment l'assurance-maladie peut-elle espérer les contrer en envoyant sur le terrain un maigre bataillon de 2500 médecins-conseils, de vieux messieurs fatigués qui n'ont pas mis les pieds hors de leur bureau depuis des années? La seule solution, c'est de supprimer les visiteurs médicaux.
Selon vous, les mensonges continuent?
Regardez le Tamiflu, ce médicament présenté comme le remède en cas de pandémie de grippe. Ces comprimés ne servent à rien s'ils ne sont pas pris dès les premiers symptômes. Certes, ils raccourcissent la durée de la maladie. Mais personne ne sait, au final, s'ils réduisent la mortalité! Le gouvernement vante pourtant leur efficacité, parce qu'il n'a pas d'autre parade.
D'où attendre le changement, alors?
Peut-être des Etats-Unis. Là-bas aussi, des médecins en exercice touchent de l'argent des firmes pharmaceutiques, pour être leur consultant, par exemple, ou pour tester un nouveau traitement auprès de leurs patients. Quand ces mêmes praticiens siègent dans des commissions soi-disant indépendantes pour évaluer l'intérêt de tel ou tel médicament, cela crée des conflits d'intérêts. Mais l'équivalent américain de notre Académie de médecine, l'Institute of Medicine, vient de proposer une solution radicale. Il demande que les industriels de la santé communiquent la liste nominative des médecins payés pour leurs collaborations, ponctuelles ou régulières, avec les montants correspondants. Voilà un vrai gage de transparence.
La France pourrait-elle suivre?
Je ne vois pas l'Académie de médecine ni le conseil de l'ordre défendre de telles exigences. Le changement viendra des patients. Les accidents causés par les médicaments leur font plus peur qu'avant. Ils ne s'en laissent plus conter.

lundi 15 juin 2009

Constellations familliales juillet 2009

Dérapeutes et nouvelles relations d'aide

Par André Tarassi (février 2009)

Il est relativement facile de se présenter comme thérapeute aujourd’hui, compte tenu de la demande d’aide dans notre société malade, et nous avons pu constater des « dérapages » dans ce domaine.

Notre analyse du problème est cependant différente de celle des militants antisectes qui, peut-être afin de rendre leur message accessible au grand public et plus percutant, n’hésitent pas à pratiquer l’amalgame et le raccourci à outrance.

Le premier amalgame consiste à assimiler une personne engagée dans une démarche spirituelle ou de guérison à une cliente traditionnelle d’un psychiatre ou d’un psychologue. Cette dernière est généralement hors des réseaux du New Age dans lesquels foisonnent les offres de soins et d’accompagnement les plus diverses. Les critiques du phénomène devraient donc prendre en compte le fait que l’offre n’est pas la même, qu’elle correspond à une nouvelle demande, et que bon nombre des personnes en proie au mal-être se tournent vers des propositions qui se rapprochent de cette attente. Autrement dit, elles ne se tourneront probablement jamais vers des thérapeutes « officiels » même si l'alternative qu’elles avaient choisie est tout à coup désignée comme une « secte ». Leur problème reste entier.

Le second amalgame consiste à condamner toutes ces tentatives d’accompagnement pour le dérapage de quelques-unes d’entre elles note. C’est le raccourci contre lequel le CICNS lutte depuis quelques années, celui qui a causé le plus de dommages dans notre pays.

Si nous avons effectivement rencontré des individus dont la naïveté et le peu d’exigence personnelle conduisent à des dérapages (il s’agit généralement moins de manipulateurs que de personnes inconscientes, un autre mythe de l’antisectarisme à pourfendre), nous avons surtout connaissance de personnes sincères mais dont la formation et la compréhension de la nature humaine (les deux sont importants, la formation n’étant pas garante de la seconde qualité) ne sont pas suffisantes pour qu’elles se positionnent comme accompagnantes qualifiées.

Pourtant, même parmi celles-là, un nombre important de leurs « patients » se diraient satisfaits de ce qui leur a été dit ou proposé. Pourquoi ? Parce que le besoin n’est pas tant d'un propos que d'une demande d’écoute ainsi que du respect de leur foi, pratiquement absents des circuits traditionnels modernes. De manière non-officielle, nous avons même rencontré des personnalités politiques qui nous ont confié que « Le New Age faisait du bien à beaucoup de gens ». Et encore faut-il souligner qu’il existe un nombre conséquent d’accompagnants ayant la capacité à soulager le mal-être de ceux qui viennent les rencontrer alors que notre société ne les a pas reconnus.

Peut-on alors, raisonnablement, poursuivre une chasse aux dérapeutes, sans discernement, telle qu’elle est menée aujourd’hui ?

Il faudrait certainement mettre en place un observatoire de veille sur les nouvelles pratiques contemporaines, en analyser les causes et les rouages, mais un tel organisme de veille devrait être absolument « neutre » et autoriser l’émergence homéostatique de conseils et de méthodes sortant du circuit officiel, tout en surveillant attentivement les possibles dérapages.

Cependant, une telle qualité d’observation demande évidemment que soit revues et corrigées entièrement les positions de la lutte antisectes à la française. Au CICNS, nous avons une équipe capable de reconnaître les dérapages (chez les chasseurs comme chez les chassés) autant qu’elle est capable de prendre en compte ce phénomène de société qu’est la quête spirituelle de ce début de XXIe siècle et une demande plus générale d’un accompagnement que n’offre pas le système actuel.

Le manque de maturité des relations d’aide a provoqué cette répression aux conséquences dramatiques dans notre société. Nous pouvons certainement être attentifs à ne pas cautionner les dérapages tout en reconnaissant qu’une évolution des méthodes d’accompagnement de l’humain est en train de naître dans le creuset des nouvelles spiritualités et nouvelles approches thérapeutiques attentives à la demande contemporaine. Il en a toujours été ainsi dans l’histoire de l’humanité, ne passons pas à côté des évidences à cause de la tendance à l’amalgame et au raccourci facile.

Note: Et alors même que l'indulgence est de mise dans les circuits de soins officiels ou "le facteur humain" ou "l'instant d'égarement" sont mis en avant pour excuser des erreurs manifestes qui ne seront pas sanctionnées (voir le cas de l'ablation du mauvais sein par une équipe chirurgicale)

Lire sur le même sujet la position du CICNS sur les victimes d'abus


André Tarassi est né en 1961, il est le fondateur du CICNS. Chercheur indépendant, il étudie les Nouvelles Spiritualités depuis 30 ans. Il a étudié le journalisme et la télévision aux États-Unis. Il a publié, sous un autre nom, plusieurs ouvrages sur la démarche spirituelle.

mardi 2 juin 2009

tout est mouvement !

Manifeste des Psychothérapeutes de notoriété publique :


Par PsY en mouvement


Bonjour à tous,
Sous l’impulsion de Bernard Accoyer, l’opprobre organisé par l’Etat français sur les Psychothérapeutes reconnus par le public, vient de gangrener nos élus, même les plus sages d’entre eux. En effet, ce mois de mai 2009, le Sénat veut par son vote autoriser l’OPA des médecins, des psychologues et des psychanalystes sur le Titre de Psychothérapeute, dans une loi HSPT qui n’est même pas adaptée pour en fixer le cadre juridique.La genèse du trouble actuel repose sur une approche étriquée, partisane et sécuritaire à l’excès du législateur qui nie le sens et la grandeur du métier de Psychothérapeute. Quelles que soient les décisions prises, elles l’auront été sans en mesurer pleinement les incidences et elles n’auront d’autres conséquences que de jeter la confusion dans le public, qui fera encore moins la différence entre les différents métiers de psys, puisqu’il aura maintenant à choisir soit les Psychothérapeutes répertoriés par l’Etat, soit les Psychothérapeutes légitimes plébiscités par les patients qui leur font confiance dans leur exercice efficace de la psychothérapie depuis tant d’années.Depuis 2004 que l’on cherche à faire avancer la reconnaissance de cette profession … En arriver là… Quel gâchis…!Qu’on se le dise ! Nous, signataires de ce Manifeste, fiers d’être Psychothérapeutes, si nous acceptons de partager notre Titre avec les psychiatres, les psychologues cliniciens et les psychanalystes dans l’esprit de l’Article 52, nous entendons garder également ce Titre qui nous appartient. Et si le gouvernement persiste dans ses erreurs et ses errements nous n’hésiterons pas à saisir les instances internationales, pour le faire désavouer. Nous remercions nos nombreux collègues qui, en signant le Manifeste « Usagers en danger », nous reconnaissent en tant que pairs ayant droit au titre de Psychothérapeute, titre que nous avons créé et fait exister en fonction d’une pratique indiscutée par nos patients et que nous devons conserver.Qu’on se le dise encore ! Nous gardons et conservons notre plaque de Psychothérapeute dont la notoriété est reconnue par le public…L'Amendement qui veut verrouiller l'application de l'Article 52, passera au Sénat dans quelques jours...Il va consacrer l'OPA sur le Titre de psychothérapeute...Nous invitons TOUS LES PSYCHOTHÉRAPEUTES PROFESSIONNELS, (ceux que d'aucuns veulent appeler les ni-ni-ni) à signer le manifeste en bas de cette page, il sera remis avant le vote au Rapporteur de la Commission des affaires sociales du Sénat, la veille du vote. Il serait bon qu'il ne manque aucune signature de ceux qui vont se voir spolier de leur Titre.Bien à vous.Pierre Nantas, Psychothérapeute, Vice-Président de PsY en mouvement.
SIGNER LE MANIFESTE Merci de communiquer cette information au plus grand nombre de vos confrères PSYCHOTHÉRAPEUTES PROFESSIONNELS AU PLUS TOT et les inviter à signer ce manifeste accessible sur la page d'accueil du site PsY en mouvement (http://www.psy-en-mouvement.com)

Je soutiens ce manifeste et suis un PSYCHOTHÉRAPEUTE PROFESSIONNEL :

Civilité
Sélectionner....Monsieur Madame Mademoiselle
Nom
Prénom
Profession
Sélectionner....Psychothérapeute

Depuis le 19 mai 2009 à 07:00, il y a eu 1181 signataires :
M. NANTAS Pierre (Psychothérapeute)
Mme. JACQUET Nathalie (Psychothérapeute)
M. BRU Henri pierre (Psychothérapeute)
Mme. SOUFFLIER Valerie (Psychothérapeute)
Mme. CONTARDO Dominique (Psychothérapeute)
M. DANGELZER Bernard (Psychothérapeute)
M. TOURNEBISE Thierry (Psychothérapeute)
M. HIBON Olivier (Psychothérapeute)
M. ALLEMANN Gerard (Psychothérapeute)
M. ENTRAS Patrick (Psychothérapeute)
M. COSSON Pierre (Psychothérapeute)
Mme. KORALNIK Nathalie (Psychothérapeute)
M. LEMAîTRE Eric (Psychothérapeute)
Mme. DHENIN Christiane (Psychothérapeute)
Mme. JACQUES Carène (Psychothérapeute)
M. MOSNY Jean-hugues (Psychothérapeute)
M. VOGEL Norbert (Psychothérapeute)
Mme. HELMLINGER Sophie (Psychothérapeute)
Mme. BRAUNSCHWEIG Lina (Psychothérapeute)
Mme. HABERT Catherine (Psychothérapeute)
M. ALERINI Ange-marc (Psychothérapeute)
Mlle. MELOSI Carole (Psychothérapeute)
Mme. MOURIER Suzanne (Psychothérapeute)
Mme. SEGARD Corinne (Psychothérapeute)
Mme. DUGOURD-CAPUT Francoise (Psychothérapeute)
M. JOBELIN Jean-marie (Psychothérapeute)
Mme. JOBELIN Isabelle (Psychothérapeute)
Mme. MARCHAND Noelle (Psychothérapeute)
Mme. LAPORTE-MAUDIRE Joelle (Psychothérapeute)
Mme. GUERIN-GILBERT Evelyne (Psychothérapeute)
M. MAURER Christian (Psychothérapeute)
Mme. SZWARC Florence (Psychothérapeute)
M. MARTIN Frédéric (Psychothérapeute)
Mme. GUILLOT Raynalde (Psychothérapeute)
M. FREZARD Thierry (Psychothérapeute)
M. PETRIQUE Joel (Psychothérapeute)
Mme. HUYART Nolwenn (Psychothérapeute)
Mme. VERNET Martine (Psychothérapeute)
M. HERNU Jean-marie (Psychothérapeute)
Mme. COLLOMB-SERVADEI Catherine (Psychothérapeute)
Mme. VILLENEUVE Christine (Psychothérapeute)
Mme. COBLENTZ Nathalie (Psychothérapeute)
Mme. FARIGOUX-GUIDET Frédérique (Psychothérapeute)
Mme. HAMON Laurence (Psychothérapeute)
Mme. ROSTAN-HENNEQUIN Marie-louise (Psychothérapeute)
Mme. DAVID Michèle (Psychothérapeute)
Mme. MERCIER BARECK Patricia (Psychothérapeute)
M. CARO Pascal (Psychothérapeute)
Mme. STEIN Julie (Psychothérapeute)
M. PIERREDON Fabrice (Psychothérapeute)
Mme. MIRA Marie-thérèse (Psychothérapeute)
Mme. FERRAND Elisabeth (Psychothérapeute)
M. JUVENON Alain (Psychothérapeute)
Mme. LAURENT Asha (Psychothérapeute)
Mme. FILLIOZAT Isabelle (Psychothérapeute)
M. MARICHY Yan (Psychothérapeute)
Mme. SAUVAITRE Pierrette (Psychothérapeute)
M. GUICHARDON Gérard (Psychothérapeute)
M. DELAMARE Yannick (Psychothérapeute)
M. ADAM Bernard (Psychothérapeute)
Mme. SCHIFFER Odile (Psychothérapeute)
Mme. TOMASSINI Claudine (Psychothérapeute)
Mme. ROLLAND Sylvie (Psychothérapeute)
M. BADEL Jean-marc (Psychothérapeute)
Mme. SOUSSAND Lydie (Psychothérapeute)
Mme. PERRAGIN Sylvaine (Psychothérapeute)
M. BRULEY Bernard (Psychothérapeute)
M. PLATON Jean (Psychothérapeute)
M. LAGOUBIE Jacques (Psychothérapeute)
Mme. PAUL Elisabeth (Psychothérapeute)
M. GROSSI Dominique (Psychothérapeute)
M. GRELIER Michel (Psychothérapeute)
Mme. MAJAL GRANSAGNE Caroline (Psychothérapeute)
Mme. CHEVALLEY Josiane (Psychothérapeute)
M. VAISSAC Jacques (Psychothérapeute)
M. VERNET Marc (Psychothérapeute)
Mme. FRANCOIS Martine (Psychothérapeute)
M. FINE Guillaume (Psychothérapeute)
Mme. PETETIN Isabelle (Psychothérapeute)
M. HéNAUT Guy (Psychothérapeute)
Mme. CONDAMINE Eve (Psychothérapeute)
Mlle. ASTRUC Frédérique (Psychothérapeute)
Mme. GAFFIOT - GUILLERMIC Françoise (Psychothérapeute)
M. SEMBELY Alain (Psychothérapeute)
M. OLLIVIER Serge (Psychothérapeute)
M. DIENAL Yves (Psychothérapeute)
Mme. GAUTIER Béatrice (Psychothérapeute)
M. LIEFOOGHE Bruno (Psychothérapeute)
Mme. RESTIVO Emmanuelle (Psychothérapeute)
Mme. TRONSON Frederique (Psychothérapeute)
Mlle. PREVOT GIGANT Geraldyne (Psychothérapeute)
Mme. RIFFAUD Catherine (Psychothérapeute)
M. BERRAIS Fabien (Psychothérapeute)
M. COHEN Michel (Psychothérapeute)
Mme. PAROIX Anne marie (Psychothérapeute)
M. KORENFELD Edouard (Psychothérapeute)
M. DRIMMER Alain (Psychothérapeute)
M. KERMY John (Psychothérapeute)
Mme. KERZéRHO Geneviève (Psychothérapeute)
M. RROUGIER Daniel (Psychothérapeute)
Mme. JARRE Brigitte (Psychothérapeute)
Mme. SCIACCA Nadine (Psychothérapeute)
M. HARZO Jacky (Psychothérapeute)
M. CARDON Michel (Psychothérapeute)
Mme. GABORIEAU Anne (Psychothérapeute)
Mme. BACOUX Anne-sophie (Psychothérapeute)
Mme. DUFOUR Anne catherine (Psychothérapeute)
Mme. CHABRAN Véronique (Psychothérapeute)
Mme. DAUDY Isabelle (Psychothérapeute)
Mme. MAZUY Claude (Psychothérapeute)
M. ROLION Michel (Psychothérapeute)
Mme. ROLION-RODERO Mali (Psychothérapeute)
M. LANTERI Roger (Psychothérapeute)
Mme. MUSA Violaine (Psychothérapeute)
M. DIVINé Michel (Psychothérapeute)
Mme. VERCRUYSSE Chantal (Psychothérapeute)
Mme. DERAITA Dominique (Psychothérapeute)
M. BORT Wilfrid (Psychothérapeute)
M. TRINQUIER Claude-abdenour (Psychothérapeute)
Mme. BLACKHALL Monica (Psychothérapeute)
Mme. SIERRA SIGNOLLE Céline (Psychothérapeute)
M. VIDAL Jean-philippe (Psychothérapeute)
Mme. ALVARO Annie (Psychothérapeute)
Mme. COTTIN LENSEIGNE Nathalie (Psychothérapeute)
Mlle. ENNASRI Yamna (Psychothérapeute)
Mme. CASABELLA Sylvie (Psychothérapeute)
M. BROUILLET Michel (Psychothérapeute)
Mme. NIFFFLE Mireille (Psychothérapeute)
Mme. DUMONT Nathalie (Psychothérapeute)
M. CRUZ Didier (Psychothérapeute)
M. DESCOUBES Jean michel (Psychothérapeute)
Mme. GIRARDOT Odile (Psychothérapeute)
Mme. LANCELOT-PLAQUET Lydie (Psychothérapeute)
Mme. BERTAUD Nicole (Psychothérapeute)
Mme. SAINT MéZARD Monique (Psychothérapeute)
M. PETIT Jean-pierre (Psychothérapeute)
M. DAMERON Patrick (Psychothérapeute)
Mlle. SUATON Florence (Psychothérapeute)
Mme. NAIL-ARROUY Isabelle (Psychothérapeute)
M. FRANCART Roger (Psychothérapeute)
M. JUS Michel (Psychothérapeute)
Mme. CASPANI-QUINTON Joëlle (Psychothérapeute)
M. ZVEGUINZOFF Paul (Psychothérapeute)
Mme. MESLIN Paule (Psychothérapeute)
M. GOURHANT Alain (Psychothérapeute)
Mme. VEREPT Catherine (Psychothérapeute)
Mme. DESOLE Fabienne (Psychothérapeute)
Mme. FLU Michele (Psychothérapeute)
Mme. BONGE Sylvie (Psychothérapeute)
Mme. LATEUR LACROIX Beatrice (Psychothérapeute)
Mme. LEROUDIER DE PERETTI Clairanne (Psychothérapeute)
M. VANOYE Francis (Psychothérapeute)
Mme. LAURENS-BERGE Françoise (Psychothérapeute)
Mlle. PINAULT Myriam (Psychothérapeute)
M. DUVAL Eric (Psychothérapeute)
M. HREHOROWSKI Dominique (Psychothérapeute)
Mme. DA SILVA Evelyne (Psychothérapeute)
Mme. GAILLARD Claudine (Psychothérapeute)
M. MURATET Bernard (Psychothérapeute)
Mme. ROLION RODERO Mali (Psychothérapeute)
M. GONZALES Pierre-luc (Psychothérapeute)
Mme. DES HORTS Chantal (Psychothérapeute)
M. BERTRAND Cyrille (Psychothérapeute)
Mme. GARNIER Claire (Psychothérapeute)
M. LANGARET Eric (Psychothérapeute)
Mme. BAYER Isabelle (Psychothérapeute)
M. VERNOIS Philippe (Psychothérapeute)
Mme. VERNOIS Virginie (Psychothérapeute)
M. JANIN Pierre (Psychothérapeute)
M. WéRY Gérard (Psychothérapeute)
Mme. CARIOU Nathalie (Psychothérapeute)
Mme. HéRIL Marie-gabrielle (Psychothérapeute)
M. HéRIL Alain (Psychothérapeute)
Mme. ALMENDROS Roselyne (Psychothérapeute)
Mme. COJEAN Sally (Psychothérapeute)
Mme. ROMANENS Marie-hélène (Psychothérapeute)
Mme. GORDON FOUCAULT Bessy (Psychothérapeute)
M. MARTIN Marcelino (Psychothérapeute)
M. BENAS Jean christophe (Psychothérapeute)
M. BRUYANT Alain (Psychothérapeute)
Mlle. ROSSI Christine (Psychothérapeute)
Mme. TEILLAC Martine (Psychothérapeute)
Mme. BELLONCLE Florence (Psychothérapeute)
Mme. CARDINALE - THUROW Agnès (Psychothérapeute)
M. BRABANT Eric (Psychothérapeute)
M. HERRERO Henry (Psychothérapeute)
Mme. BAHOU CHAHDI Karima (Psychothérapeute)
Mme. VITTECOQ Anne (Psychothérapeute)
Mme. CALDIERO Roseline (Psychothérapeute)
M. BRAZIL Tony (Psychothérapeute)
Mme. DESPICQ Véronique (Psychothérapeute)
M. GASCON Jean-claude (Psychothérapeute)
Mme. LE JAN Martine (Psychothérapeute)
Mme. PAGART Véronica (Psychothérapeute)
M. BERTHOLON Philippe (Psychothérapeute)
Mme. AMAR Muriel (Psychothérapeute)
M. VALLEJO Jean-luc (Psychothérapeute)
M. MARCEAU Patrice (Psychothérapeute)
Mme. MAILLOTTE Marie-odile (Psychothérapeute)
Mme. KSIKES Myriam (Psychothérapeute)
M. BRUN Noël (Psychothérapeute)
M. MATHIEU Jean-marie (Psychothérapeute)
Mme. LOURY-ILIONA Catherine (Psychothérapeute)
Mme. PLISSON Martine (Psychothérapeute)
Mlle. THOUIN Marie-hélène (Psychothérapeute)
Mme. BOURZAT Marie-pascale (Psychothérapeute)
Mme. CALLET Véronique (Psychothérapeute)
Mme. SERIEVIC Sarah (Psychothérapeute)
Mme. LINDECKER Marie-christine (Psychothérapeute)
Mme. GAUVAIN Catherine (Psychothérapeute)
M. CAMBOULIVES Freddy guillaume (Psychothérapeute)
Mme. CHARLES Marie (Psychothérapeute)
Mme. DEJEHANSART Françoise (Psychothérapeute)
Mme. SCHNERB Annie (Psychothérapeute)
Mme. RENAULT Servane (Psychothérapeute)
M. BERTUCCI Jean-françois (Psychothérapeute)
M. LAPLANCHE Jean-pol (Psychothérapeute)
M. COUSEIN René (Psychothérapeute)
M. COUëDEL Pascal (Psychothérapeute)
Mme. BURNAND Agnes (Psychothérapeute)
M. BOSNIAK Nicolas (Psychothérapeute)
M. DELOR Hubert (Psychothérapeute)
Mme. OLIVO Line (Psychothérapeute)
Mme. RODRIGUEZ Concepcion (Psychothérapeute)
M. TOBON Luis fernando (Psychothérapeute)
Mme. ROUSSILLON Brigitte psychologue (Psychothérapeute)
M. NISSOU Jean-michel (Psychothérapeute)
Mme. HERSE LAFOREST Christine (Psychothérapeute)
Mme. GODMER Bernadette (Psychothérapeute)
M. THIBAULT Jean-luc (Psychothérapeute)
M. PROTOPOPOFF Michel (Psychothérapeute)
M. AVRIL Jean-françois (Psychothérapeute)
Mme. AVRIL Béatrice (Psychothérapeute)
Mme. MALGRAS Josiane (Psychothérapeute)
M. EOCHE Olivier (Psychothérapeute)
M. MARIAGGI Jean-charles (Psychothérapeute)
M. MOLLIEX Bernard (Psychothérapeute)
Mme. COURTINAT-REI Elisabeth (Psychothérapeute)
M. SCHACHMANN Laurent (Psychothérapeute)
Mme. VAUTRIN Isabelle (Psychothérapeute)
M. BLANDIN Louis-marie (Psychothérapeute)
Mme. VIALLEMONTEIL Jessica (Psychothérapeute)
Mme. BARRETT Isabelle (Psychothérapeute)
Mme. BRET Marielle (Psychothérapeute)
M. MASQUELIER Gonzague (Psychothérapeute)
Mme. TRAYNARD Catherine (Psychothérapeute)
Mme. TRAYNARD Catherine (Psychothérapeute)
Mme. TRAYNARD Catherine (Psychothérapeute)
Mlle. BORDEN Margot (Psychothérapeute)
Mme. ARBOUR GITTON Marie-hélène (Psychothérapeute)
Mme. SOMPAYRAC Alix (Psychothérapeute)
M. BOBER Benjamin (Psychothérapeute)
Mme. GUIARD Evelyne (Psychothérapeute)
Mme. PRIEUX Brigitte (Psychothérapeute)
Mme. HUBERT Marie-agnès (Psychothérapeute)
Mme. PASGRIMAUD Daniellle (Psychothérapeute)
M. SCHWAB Guy (Psychothérapeute)
Mlle. GARNIER Beatrice (Psychothérapeute)
Mme. ERMATINGER BODENHAUSEN Madeleine (Psychothérapeute)
Mme. OHYON Arièle (Psychothérapeute)
Mme. PLUVINAGE Brigitte (Psychothérapeute)
Mme. MEUNIER Monique (Psychothérapeute)
Mme. PéTRé-GALAN Joëlle (Psychothérapeute)
Mme. JACOB Anne marie (Psychothérapeute)
Mme. MICHELS Sophie (Psychothérapeute)
M. PLU Yves (Psychothérapeute)
M. RUSSEL Mark (Psychothérapeute)
Mme. BAUER Eliane (Psychothérapeute)
M. HEBERT Gerard (Psychothérapeute)
Mme. GOURIO Valérie (Psychothérapeute)
Mme. SANCHEZ Maria - dolores (Psychothérapeute)
Mme. GOFFIN Chantal (Psychothérapeute)
M. PATRICK Baudin (Psychothérapeute)
Mme. BINETRUY Pascale (Psychothérapeute)
Mme. TOLEDANO Ingrid (Psychothérapeute)
Mlle. LE BOUILL Maryse (Psychothérapeute)
Mme. BéATRICE Thibault (Psychothérapeute)
Mme. BARRET Lucette (Psychothérapeute)
Mme. MOURTIER Janine-roseline (Psychothérapeute)
M. LEGER Patrick (Psychothérapeute)
M. BOUDEAU François (Psychothérapeute)
Mme. RAFFY Gaël (Psychothérapeute)
Mme. COMBAZ Marie-pierre (Psychothérapeute)
Mme. DACENKO Sarah (Psychothérapeute)
M. MOLLON Jean (Psychothérapeute)
M. DUDREUILH Thierry (Psychothérapeute)
M. VIDONNE Louis (Psychothérapeute)
Mme. CANDELA Claire (Psychothérapeute)
M. PLESSIS Gérard (Psychothérapeute)
Mme. BLIN Bernadette (Psychothérapeute)
Mme. BENOIST Monique (Psychothérapeute)
M. DUCHESNE PASCAL Pascal (Psychothérapeute)
M. GAUDIN Pascal (Psychothérapeute)
Mme. COSTE Anne-marie (Psychothérapeute)
Mme. GALLARD Pascale (Psychothérapeute)
Mlle. DARONAT Laurence (Psychothérapeute)
Mme. BARRETT Isabelle (Psychothérapeute)
Mme. ANGIUS Ida (Psychothérapeute)
Mlle. BAUDIN Claire (Psychothérapeute)
Mme. DESCHASSINES Nadine (Psychothérapeute)
Mme. SAITA Maura (Psychothérapeute)
Mme. MEDJBER Martine (Psychothérapeute)
Mme. SOULARD Guylene (Psychothérapeute)
Mme. PERINEL Marie (Psychothérapeute)
M. CUDA Mario (Psychothérapeute)
Mme. GAILLARD Laurence (Psychothérapeute)
Mme. PELISSE Michelle (Psychothérapeute)
M. GROSCLAUDE Francis (Psychothérapeute)
Mme. BEAUFORT/ DE HALLEUX Valérie (Psychothérapeute)
M. SEEVAGEN Antoine (Psychothérapeute)
Mme. MARMORAT Genevieve (Psychothérapeute)
Mme. RIGAUD Lynne (Psychothérapeute)
M. DIEUAIDE Pierre-yann (Psychothérapeute)
M. NOVé-JOSSERAND Matthieu (Psychothérapeute)
Mme. NURIT Dominique (Psychothérapeute)
Mme. ROUSSEL MARTINE Martine (Psychothérapeute)
Mme. LOISON APTER Elisabeth (Psychothérapeute)
Mme. JACQUIN Marie (Psychothérapeute)
Mme. TROUILHE Lydie (Psychothérapeute)
Mme. BERGIS Isabelle (Psychothérapeute)
Mme. POUJOL Claire (Psychothérapeute)
M. POUJOL Jacques (Psychothérapeute)
M. MARCOVICH Richard (Psychothérapeute)
Mme. WUST Dominique (Psychothérapeute)
Mme. FÜRST Gertrud erika (Psychothérapeute)
Mme. MARGERAND Odile (Psychothérapeute)
Mme. DONATO-DEFERNEZ Yveline (Psychothérapeute)
Mme. MARGERAND Odile (Psychothérapeute)
Mme. BERNARDEAU-COURTIAL Caroline (Psychothérapeute)
Mme. CAUX Marialuisa (Psychothérapeute)
Mlle. POITEVIN Evelyne (Psychothérapeute)
M. GEIGER Luc (Psychothérapeute)
Mme. BARONETTO Brigitte (Psychothérapeute)
Mme. GERCAULT Martine (Psychothérapeute)
Mlle. CORADE Christine (Psychothérapeute)
Mme. LE BESCOND Isabelle (Psychothérapeute)
Mme. MORO Mireille (Psychothérapeute)
Mme. LANTERI BUREAU Muriel (Psychothérapeute)
Mme. ENGELMAJER Lyliane (Psychothérapeute)
Mme. FLORIN DE BOHAN Solange (Psychothérapeute)
M. LOLLI Raphael (Psychothérapeute)
Mlle. LE SAGET Claire (Psychothérapeute)
M. DUVAL Jean-philippe (Psychothérapeute)
M. ABRIOUX Frédéric (Psychothérapeute)
Mme. LEVESQUE Françoise (Psychothérapeute)
Mlle. HUGOT Laurène (Psychothérapeute)
Mme. COPELLO Najet (Psychothérapeute)
Mme. JOUBERT Anne-laure (Psychothérapeute)
Mme. GAILLARD Laurence (Psychothérapeute)
Mlle. BRIDELANCE Isabelle (Psychothérapeute)
M. LAPIERRE Yannick (Psychothérapeute)
Mme. GAILLARD Laurence (Psychothérapeute)
Mme. VIEILLE Brigitte (Psychothérapeute)
Mlle. CHIFFOT Sonya (Psychothérapeute)
M. ROBIN Bruno (Psychothérapeute)
Mme. DELAHAYE-SLACK Isabelle (Psychothérapeute)
Mme. MALOTAUX Yolande (Psychothérapeute)
Mme. MARTTIGNONI Itaka (Psychothérapeute)
M. MALKA Gilles m. (Psychothérapeute)
Mme. LEBAIL Sylvie (Psychothérapeute)
M. BIANNIC Jean-luc (Psychothérapeute)
Mme. LERICHE Sylvie (Psychothérapeute)
Mme. PARIS Soraya (Psychothérapeute)
Mme. THIBAUT Catherine (Psychothérapeute)
Mme. GOMART Christine (Psychothérapeute)
M. DUMONT Nicolas (Psychothérapeute)
M. LE JAN Yannick (Psychothérapeute)
Mme. VANOT Marie-christine (Psychothérapeute)
Mme. LAWNY Gilda (Psychothérapeute)
Mme. LAMARI Dominique (Psychothérapeute)
Mme. WALTER Jeanne (Psychothérapeute)
M. HAUDIQUET Xavier (Psychothérapeute)
Mme. SHEARN Isabelle (Psychothérapeute)
Mlle. DAVIN Stephanie (Psychothérapeute)
Mme. GATEL-DAVIN Danielle (Psychothérapeute)
M. PIOL-GHIONI Maurice (Psychothérapeute)
Mme. BENHAIM Colette (Psychothérapeute)
Mme. GAILLARD Myriam (Psychothérapeute)
Mlle. ROFFE Laurence (Psychothérapeute)
M. BONSIGNOUR Thierry (Psychothérapeute)
Mme. MARCOZ Claudine (Psychothérapeute)
Mme. MONTRELAY Caroline (Psychothérapeute)
M. DECOTTIGNIES Christian (Psychothérapeute)
M. MERCIER Gérard (Psychothérapeute)
Mme. CLET Agnès (Psychothérapeute)
Mme. PAYEN DE LA GARANDERIE Agnes (Psychothérapeute)
Mlle. PERTUSIER Marie-sophie (Psychothérapeute)
Mme. DEVéLY Emma dominique (Psychothérapeute)
Mme. DEMEOCQ Mireille isabelle (Psychothérapeute)
M. BONNEAU Marc (Psychothérapeute)
M. MOSNY Jean-hugues (Psychothérapeute)
Mme. WEBB Diane (Psychothérapeute)
Mme. LUYé-TANET Laurence (Psychothérapeute)
M. BENHAMOU Gérard (Psychothérapeute)
M. TORTOSA Alain (Psychothérapeute)
M. REVILLE Christophe (Psychothérapeute)
M. HOFFBECK Aimé (Psychothérapeute)
Mme. HOFFBECK HAEGENAUER Martine (Psychothérapeute)
M. RICHIARDI Serge (Psychothérapeute)
Mme. BIDON Roseline (Psychothérapeute)
Mlle. MISSILLIER Evelyne (Psychothérapeute)
Mme. CAILLE Isabelle (Psychothérapeute)
Mme. BALMES Michèle (Psychothérapeute)
M. EISENFELD Michel (Psychothérapeute)
M. GOURDIN Jean marie (Psychothérapeute)
Mme. PRONIEWSKI Sabine (Psychothérapeute)
M. DE LARA Pierre (Psychothérapeute)
Mme. LECOMTE Nadine (Psychothérapeute)
M. MARTIN Virgile (Psychothérapeute)
Mme. CONAN Anne marie (Psychothérapeute)
Mme. MAUREL Joelle (Psychothérapeute)
Mme. GAITTET Marie-claire (Psychothérapeute)
M. GILG SOIT ILG Jean pierre (Psychothérapeute)
Mme. DES HORTS Chantal (Psychothérapeute)
Mme. RADICE Patricia (Psychothérapeute)
Mlle. LE MARCHAND marie-dominique (Psychothérapeute)
M. DUPONT WAELES Richard (Psychothérapeute)
Mme. BOIGEN Maureen (Psychothérapeute)
M. PAUL-CAVALLIER François (Psychothérapeute)
Mme. PAUL Elisabeth (Psychothérapeute)
M. TORRELL Henri (Psychothérapeute)
M. VIEUX Claude (Psychothérapeute)
Mme. VERT Lina (Psychothérapeute)
Mme. MONNARD Dominique léa (Psychothérapeute)
M. COCHETEUX Pierre (Psychothérapeute)
Mme. VéNIAT Sylviane (Psychothérapeute)
Mme. CHAUVEAU OBRINGER Josiane (Psychothérapeute)
Mlle. MORTIER JANINE Janine (Psychothérapeute)
M. CLAVILIER René (Psychothérapeute)
Mme. GUIDAL Liliane (Psychothérapeute)
Mme. BEN SAMOUN Valérie (Psychothérapeute)
M. SALMON Bernard (Psychothérapeute)
Mme. PADER Rosane (Psychothérapeute)
Mme. GENEST Catherine (Psychothérapeute)
Mme. BAYER Isabelle (Psychothérapeute)
Mme. PICQ Agnès (Psychothérapeute)
Mme. LHOPITEAU - BERNARD Anne (Psychothérapeute)
M. BOURDIN Dominique (Psychothérapeute)
M. DUPEYROUX Michel (Psychothérapeute)
Mme. PULICE Mariana (Psychothérapeute)
Mme. DEYRIS Martine (Psychothérapeute)
M. OEHLERICH Chris (Psychothérapeute)
Mme. VAUTHIER-BELLENGé Ghslaine (Psychothérapeute)
Mme. LOZE Jeannie (Psychothérapeute)
M. LUIGI Bernard (Psychothérapeute)
Mme. MOREAU Marguerite (Psychothérapeute)
M. LESPINASSE Pascal (Psychothérapeute)
Mme. LèBRE Florence (Psychothérapeute)
M. VAISSAC Jacques (Psychothérapeute)
Mme. GUYADER Christine (Psychothérapeute)
Mme. MEDINA Iris (Psychothérapeute)
Mme. DE LEON Maryline (Psychothérapeute)
Mme. DUVIGNEAU Aline (Psychothérapeute)
M. TARDY Jean-françois (Psychothérapeute)
M. DE LA VAISSIERE Bertrand (Psychothérapeute)
Mme. TIXIER Isabelle (Psychothérapeute)
M. CAUTAIN Francis (Psychothérapeute)
Mme. RIVARE Lyenail (Psychothérapeute)
Mme. TOSI Monique (Psychothérapeute)
Mme. TRICAUD Chantal (Psychothérapeute)
M. LIAUTAUD Robert (Psychothérapeute)
M. BAUCHET Marc (Psychothérapeute)
M. PERRONE Pietro (Psychothérapeute)
Mme. PONTY Sylvie (Psychothérapeute)
Mme. KOHN Veronique (Psychothérapeute)
Mlle. FOURURE Sophie (Psychothérapeute)
M. CHOPARD Patrick (Psychothérapeute)
M. RAPHAEL Jean philippe (Psychothérapeute)
Mme. BARBé Sophie (Psychothérapeute)
Mme. ENGLISH Beverly (Psychothérapeute)
M. ROUSSEL Jérôme (Psychothérapeute)
M. RAYMOND Pascal (Psychothérapeute)
M. MASSON Alain (Psychothérapeute)
Mme. BERGON Regine (Psychothérapeute)
Mme. JAMIN Laurence (Psychothérapeute)
Mme. POIRSON Michèle (Psychothérapeute)
Mme. TACONNET Martine (Psychothérapeute)
Mme. LACOMBE Christine (Psychothérapeute)
Mme. SCHIFFER Odile (Psychothérapeute)
Mme. BERTHOUMIEUX Claude (Psychothérapeute)
M. CARAYON Michel (Psychothérapeute)
M. PERRONNET Renaud (Psychothérapeute)
M. ARENA Ugo (Psychothérapeute)
M. OEHLERICH Chris (Psychothérapeute)
M. CHIDHAROM Jérôme (Psychothérapeute)
Mme. KUSCHTA Chantal (Psychothérapeute)
M. MALLET Yann-yves (Psychothérapeute)
M. MAUSHART Jean (Psychothérapeute)
Mme. ZARA-JOUILLAT Eugénie (Psychothérapeute)
M. CORNUT Nicolas (Psychothérapeute)
Mme. BITTOUN-CAROUBI Claude (Psychothérapeute)
Mlle. GUILLEMET Andrée (Psychothérapeute)
Mme. MINEL Brigitte (Psychothérapeute)
M. SUCHET Pierre (Psychothérapeute)
Mme. MINEL Brigitte (Psychothérapeute)
M. PELOFI Jean louis (Psychothérapeute)
Mme. CHERBONNEL Alice (Psychothérapeute)
Mme. MINEL Brigitte (Psychothérapeute)
M. THIRIET Stephane (Psychothérapeute)
Mme. DONATO-DEFERNEZ Yveline (Psychothérapeute)
Mme. RIGOL Esmeralda (Psychothérapeute)
M. THIRIET Stephane (Psychothérapeute)
Mme. CARRARA Chantal (Psychothérapeute)
M. GUILLEMOT Gilbert (Psychothérapeute)
M. GRIMA Bruno (Psychothérapeute)
Mme. BINETTE M claire (Psychothérapeute)
M. JAVOUREZ Jean-michel (Psychothérapeute)
Mme. JACQUELINE Agnès (Psychothérapeute)
Mme. LORENDEAU Geneviève (Psychothérapeute)
M. CUISINIER Bernard (Psychothérapeute)
Mme. BAROCHE Marie (Psychothérapeute)
M. CHASTENET Jérôme (Psychothérapeute)
Mme. IMBERT Lise (Psychothérapeute)
M. FRÉNÉA Charles (Psychothérapeute)
Mme. BERTHOLET Anne-marie (Psychothérapeute)
M. MOLINA Yvon (Psychothérapeute)
Mme. LE GOFF Evelyne (Psychothérapeute)
Mme. BLONDEAU Christine (Psychothérapeute)
Mme. NIQUET Isabelle (Psychothérapeute)
Mme. TAVERNIER Nathalie (Psychothérapeute)
M. LANDAIS Patrick (Psychothérapeute)
Mme. MAJAL GRANSAGNE Caroline (Psychothérapeute)
Mme. MAZURIER Nadine (Psychothérapeute)
Mme. WEIL Nicole (Psychothérapeute)
Mme. LEQUEUX Martine (Psychothérapeute)
Mme. MASSON Marie laure (Psychothérapeute)
Mme. LEDEN May (Psychothérapeute)
Mlle. RISTORI Vanessa (Psychothérapeute)
Mme. DANNIAU Francine (Psychothérapeute)
Mme. GUILANE-NACHEZ Erica (Psychothérapeute)
Mme. GARNIER Claire (Psychothérapeute)
Mme. TRAINEAU ROY Laurence (Psychothérapeute)
M. NACHEZ Michel (Psychothérapeute)
Mme. TRAINEAU ROY Laurence (Psychothérapeute)
Mme. PEDUZZI Catherine (Psychothérapeute)
M. LIMOUZIN Pierre (Psychothérapeute)
Mme. TICHIT Marie-christine (Psychothérapeute)
Mme. SCHNEIDER Myriam (Psychothérapeute)
Mme. GABRIELLE Kieran (Psychothérapeute)
Mme. RATAT Florence (Psychothérapeute)
Mme. PERRYS Judith (Psychothérapeute)
M. ANNONI Guy (Psychothérapeute)
Mme. GUIGNABERT Anne (Psychothérapeute)
M. ZOUHAIRI Hamid (Psychothérapeute)
M. BORVEAU Eric (Psychothérapeute)
M. GENIEZ Pierre (Psychothérapeute)
Mlle. CHARRIER Caroline (Psychothérapeute)
Mme. NOIROT Francine (Psychothérapeute)
Mme. HARAN Michèle (Psychothérapeute)
Mme. DUPLESSIS Sophie (Psychothérapeute)
M. POULET Philippe (Psychothérapeute)
M. REYNAUD Eric (Psychothérapeute)
Mme. DERDA Nicole (Psychothérapeute)
Mme. COLARDELLE Françoise (Psychothérapeute)
M. DE NALE Jean marie (Psychothérapeute)
Mme. BATAILLON Véronique (Psychothérapeute)
Mme. DURA Paule-agathe (Psychothérapeute)
Mme. DUMONTEIL Danielle (Psychothérapeute)
Mme. PIAZZA Dominique (Psychothérapeute)
Mme. NALET Isabelle (Psychothérapeute)
M. LAGARDE Benjamin (Psychothérapeute)
Mme. ARBURUA Maritxu (Psychothérapeute)
Mme. BLOCH-CHRISTOPHE Judith (Psychothérapeute)
Mme. NOËL Jeanne-marie (Psychothérapeute)
Mme. JAILLET Beatrice (Psychothérapeute)
Mme. PASDELOUP Catherine (Psychothérapeute)
Mme. LEFEBVRE Geneviève (Psychothérapeute)
Mme. BAUMANN Anne catherine (Psychothérapeute)
Mlle. ROUX Amaryllis (Psychothérapeute)
Mme. CHABAN Marie-noëlle (Psychothérapeute)
Mme. VIGNIER Marie (Psychothérapeute)
Mme. DUMESNIL Blandine (Psychothérapeute)
M. BILLON Eric (Psychothérapeute)
Mme. PIRIOU Marie (Psychothérapeute)
M. VICEDO Christian (Psychothérapeute)
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Mme. RAMOS Dominique (Psychothérapeute)
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Mme. BLANCHECOTTE Michelle (Psychothérapeute)
Mme. TEMPERVILLE Isabelle (Psychothérapeute)
Mlle. CORNELIS Marleen (Psychothérapeute)
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M. LEURET Damien (Psychothérapeute)
Mlle. PELLEGRINO Véronique (Psychothérapeute)
Mme. GESBERT Genny (Psychothérapeute)
Mme. DONANT Françoise (Psychothérapeute)
M. BERNARD Trilles (Psychothérapeute)
M. MONFORT Jean-françois (Psychothérapeute)
Mme. ALAUX Martine (Psychothérapeute)
Mme. HURTEAU MIGNON Chantal (Psychothérapeute)
Mme. BLONDEAU-GOURDON Véronique (Psychothérapeute)
M. ROUS Cyril (Psychothérapeute)
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Mme. TOUROUL-CHEVALERIE Dominique (Psychothérapeute)
Mme. KAUFMANN Mathé (Psychothérapeute)
M. BONNIN Stéphane (Psychothérapeute)
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Mme. SCHWANDER Annie (Psychothérapeute)
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Mme. GUILLOU-KERGREIZ Martine (Psychothérapeute)
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Mme. MORENO - DESMOND Marie- pierre (Psychothérapeute)
Mme. KLEIN Pascale (Psychothérapeute)
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M. KALAFAT Aurélie (Psychothérapeute)
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Mme. GUILLEMAUD Marie claire (Psychothérapeute)
Mme. RIZK Nada (Psychothérapeute)
Mme. GERACI Nathalie (Psychothérapeute)
Mme. MONTIER Ghislaine (Psychothérapeute)
Mlle. DAL Ania (Psychothérapeute)
M. BACK Frederic (Psychothérapeute)
Mme. ROULEAU Patricia (Psychothérapeute)
Mme. GEOFFRAY Anne-isabelle (Psychothérapeute)
Mlle. QUINQUENEAU Fabienne (Psychothérapeute)
Mme. HELLMERS Jessy (Psychothérapeute)
Mme. VANDERMARLIèRE Véronique (Psychothérapeute)
Mme. DELEGLISE Isabelle (Psychothérapeute)
Mme. RIGNOT Miha (Psychothérapeute)
Mme. RIGNOT Miha (Psychothérapeute)
Mme. FRAMBERY Valérie (Psychothérapeute)
Mlle. CARPENTIER Anne (Psychothérapeute)
Mme. SERRE Mireille (Psychothérapeute)
Mme. CHAMBON Annie (Psychothérapeute)
Mme. CHARVY Catherine (Psychothérapeute)
Mlle. PAPP Caroline (Psychothérapeute)
M. GERLACH Dirk (Psychothérapeute)
Mlle. BRIDELANCE Isabelle (Psychothérapeute)
Mlle. MESPOULET Anna (Psychothérapeute)
M. CANU José-philippe (Psychothérapeute)
Mme. CHALESSIN Hélène (Psychothérapeute)
Mme. FESTY Nicole (Psychothérapeute)
M. LE MAREC Gabriel (Psychothérapeute)
Mme. VIDREQUIN Dominique (Psychothérapeute)
Mme. BOURGY Marie-claude (Psychothérapeute)
Mme. IOURENKOVA Anna (Psychothérapeute)
Mlle. BELLANGER Florence (Psychothérapeute)
Mme. SUTTON Claire (Psychothérapeute)
Mme. PAIRAUD Zoé (Psychothérapeute)
Mme. TAQUOI Florence (Psychothérapeute)
M. DOCTEUR TAQUOI Gérard (Psychothérapeute)
Mme. METTE&AU Marie-nora (Psychothérapeute)
Mme. DESSEVRE Mireille (Psychothérapeute)
Mme. DERBEZ Brigitte (Psychothérapeute)
Mme. HUTH Claire (Psychothérapeute)
Mme. SERRE Annie-chantal (Psychothérapeute)
Mme. RICHARD Betty (Psychothérapeute)
M. PIOLOT Cédric (Psychothérapeute)
Mme. STIVAL Tiziana (Psychothérapeute)
Mme. DOTTER Anne (Psychothérapeute)
Mme. CHOPIN Jacqueline (Psychothérapeute)
M. JACQUEMIN Stéphane (Psychothérapeute)
Mme. LAURENCE Chantal (Psychothérapeute)
M. ROMAND Yannick (Psychothérapeute)
Mlle. MAZUR Eliane (Psychothérapeute)
Mme. BIEDERMANN Christine (Psychothérapeute)
M. WERMANN Henri (Psychothérapeute)
Mme. POISSONNET Geneviève (Psychothérapeute)
Mme. MERY Chrystel (Psychothérapeute)
M. MAITREJEAN Christian (Psychothérapeute)
Mme. FRADOT-RACON Monique (Psychothérapeute)
M. GOUIRAND Pascal (Psychothérapeute)
M. RACON Philippe (Psychothérapeute)
Mme. GIBERT Florence (Psychothérapeute)
Mme. FLAMENT Ganaëlle (Psychothérapeute)
Mlle. MARTINEZ Pascale (Psychothérapeute)
Mme. RAGAZZO Anne (Psychothérapeute)
Mme. KOEHNLEIN Marguerite (Psychothérapeute)
Mme. CALMES Pascale (Psychothérapeute)
Mme. MATHIEUX Michele (Psychothérapeute)
Mme. DELAGES Marie christine (Psychothérapeute)
Mlle. DEBRONDE Delphine (Psychothérapeute)
Mme. FONTAINE-VIVE-MIOTTON Cécile (Psychothérapeute)
Mme. FRITSCH Catherine (Psychothérapeute)
M. ROGHE Gilles (Psychothérapeute)
Mme. ANDRE Isabelle (Psychothérapeute)
M. RICORDEL Jean-luc (Psychothérapeute)
Mme. KERNEIS Marie-ange (Psychothérapeute)
Mme. SAINT CRICQ Laurence (Psychothérapeute)
M. VICAN Jean pierre (Psychothérapeute)
Mme. TALLON Francoise (Psychothérapeute)
Mme. DELHON Viviane (Psychothérapeute)
Mme. MILLAIS Marie (Psychothérapeute)
M. BUCHER Jef (Psychothérapeute)
Mme. COLARD Marie-gabrielle (Psychothérapeute)
Mme. MORENO Anne-marie (Psychothérapeute)
Mme. ROQUE Anne (Psychothérapeute)
Mlle. MAILLARD Estelle (Psychothérapeute)
M. PAMPURI Jean raoul (Psychothérapeute)
M. BRUN Patrice (Psychothérapeute)
M. SERVAIS Frank (Psychothérapeute)
Mme. FRIART-LAMOURETTE Hélène (Psychothérapeute)
Mme. CARADOT Claire (Psychothérapeute)
Mme. GERLACH Pascale (Psychothérapeute)
Mme. ROBLET Martine (Psychothérapeute)
M. FOUCAULT Pascal (Psychothérapeute)
M. NOUVELLE Didier (Psychothérapeute)
M. TOURAINE Arnaud (Psychothérapeute)
M. CUREL Alain (Psychothérapeute)
Mme. COMBEAU Michelle (Psychothérapeute)
M. TARPINIAN Armen (Psychothérapeute)
M. CAUSSANEL Yves (Psychothérapeute)
M. MARTIN Marcelino (Psychothérapeute)
M. DUBREUIL Richard (Psychothérapeute)
Mme. AUBERT Catherine (Psychothérapeute)
Mme. RAISSON Emilie (Psychothérapeute)
Mme. BRANDON Martine (Psychothérapeute)
Mme. BOGEY Annick (Psychothérapeute)
Mme. PETIT Roxane (Psychothérapeute)
Mme. RAMONT Brigitte (Psychothérapeute)
Mme. VENTADOUR Patricia (Psychothérapeute)
Mme. RAMONT Brigitte (Psychothérapeute)
M. BERTHO Pascal (Psychothérapeute)
M. MAIRESSE Yves (Psychothérapeute)
M. COLLARD DECLAREY Daniel (Psychothérapeute)
Mme. PIERSON Marie-louise (Psychothérapeute)
Mme. DEMEOCQ Mireille isabelle (Psychothérapeute)
Mme. DOMENJOUD Sylvie (Psychothérapeute)
M. DESCENDRE Daniel (Psychothérapeute)
M. BONATO Bruno (Psychothérapeute)
Mme. BOUCHET-RéMINIAC Josiane (Psychothérapeute)
Mme. RUBAUD Christine (Psychothérapeute)
M. CHALéAS Thierry (Psychothérapeute)
M. LUTHI Claude-alain (Psychothérapeute)
Mlle. BRASY Corinne (Psychothérapeute)
Mme. LOMBARDI Laurence (Psychothérapeute)
M. GACHET N (Psychothérapeute)
Mme. OLIVIERA Brigitte (Psychothérapeute)
Mme. VITRANT Catherine (Psychothérapeute)
Mme. SAENZ-TORRE Geneviève (Psychothérapeute)
Mme. STRAUSS Odile albane (Psychothérapeute)
M. DENIMAL Philippe (Psychothérapeute)
Mme. GROUX Marie-josé (Psychothérapeute)
M. TILLIER Jean-jacques (Psychothérapeute)
Mlle. DRONNE Severine (Psychothérapeute)
Mme. SINGER Catherine (Psychothérapeute)
Mme. CASIER Colette-madeleine (Psychothérapeute)
Mme. CUNHA Marie (Psychothérapeute)
Mme. BENSID CORDIER Hélène (Psychothérapeute)
Mlle. LEPESCHEUX Elsa (Psychothérapeute)
Mme. BRUNEL Isabelle (Psychothérapeute)
Mme. TYTGAT Véronique (Psychothérapeute)
M. LUTHI Claude-alain (Psychothérapeute)
M. SZERMAN Stéphane (Psychothérapeute)
Mme. ALLAMAND Marie-laure (Psychothérapeute)
Mme. RENAI Brigite (Psychothérapeute)
M. ROSSI Serge (Psychothérapeute)
Mme. NASSO Michele (Psychothérapeute)
Mme. GUILLARD Noelle (Psychothérapeute)
Mme. QUéTIER Elisabeth (Psychothérapeute)
Mme. DAVEAU Christine (Psychothérapeute)
Mme. CALLOT Claire (Psychothérapeute)
Mlle. KERHINO Isabelle (Psychothérapeute)
Mme. CARSALADE Yolande (Psychothérapeute)
Mme. LAMY-PARQUET Isabelle (Psychothérapeute)
Mme. BATTAIN Christine (Psychothérapeute)
Mme. POMMAREDE JoËlle (Psychothérapeute)
M. RICHAND Michel (Psychothérapeute)
Mme. TOURNEMINE Françoise (Psychothérapeute)
Mme. BALLET DE COQUEREAUMONT Marie-france (Psychothérapeute)
Mme. PERROT Sophie (Psychothérapeute)
M. MNICH Éric (Psychothérapeute)
Mlle. GABLIER Miriam (Psychothérapeute)
Mlle. GABLIER Miriam (Psychothérapeute)
Mme. VOGEL Corinne (Psychothérapeute)
Mme. WINISKY Géraldine (Psychothérapeute)
Mme. BROUILLARD Marie-laure (Psychothérapeute)
M. ERMERY Pierre (Psychothérapeute)
Mme. VIGIER Martine (Psychothérapeute)
Mme. OLIVIERA Brigitte (Psychothérapeute)
Mme. LASTERE Dominique (Psychothérapeute)
Mme. ADANDé Marianne (Psychothérapeute)
Mme. ROCHES Karine (Psychothérapeute)
Mme. LASCORZ Aline (Psychothérapeute)
M. COLLETTO Jean-constantin (Psychothérapeute)
M. VITOUX Philippe (Psychothérapeute)
Mlle. BELHASSEN Zowie (Psychothérapeute)
Mme. DURINCK Karine (Psychothérapeute)
M. SISELSKY René (Psychothérapeute)
Mme. CATRY Corinne (Psychothérapeute)
Mlle. LANDON Amandine (Psychothérapeute)
Mme. PAGART Véronica (Psychothérapeute)
M. MOUSNIER-LOMPRé François (Psychothérapeute)
Mme. GASSIN Marielaure (Psychothérapeute)
Mme. CéSAR Bernadette (Psychothérapeute)
Mme. COMTE Maité (Psychothérapeute)
Mme. BOUDAILLIEZ Sylvie (Psychothérapeute)
Mme. ALVAREZ Elisabeth (Psychothérapeute)
Mme. SAINT-AUBIN Elisabeth (Psychothérapeute)
Mme. MASSUYES Pétra (Psychothérapeute)
Mme. COLIN Mireille (Psychothérapeute)
M. PATARIN Philippe (Psychothérapeute)
M. HAMOUDI Jamel (Psychothérapeute)
Mme. LEROUDIER DE PERETTI Clairanne (Psychothérapeute)
Mme. CHAMPION Florence (Psychothérapeute)
Mme. MORILLèRE Laurence (Psychothérapeute)
Mme. SEYMAT Chantal (Psychothérapeute)
M. MILLOT-GUIBERT Michel (Psychothérapeute)
Mme. DEWAVRIN Victoire (Psychothérapeute)
Mme. LESAGE Séverine (Psychothérapeute)
Mme. MURARO Myriam (Psychothérapeute)
Mme. DUCHENE Tahereh (Psychothérapeute)
Mme. CAVROIS Veronique (Psychothérapeute)
M. RESSUCHE Jean-marie (Psychothérapeute)
Mme. PRAT Marie-florence (Psychothérapeute)
M. RULLIER Jacques (Psychothérapeute)
Mme. BéRAUDO Evelyne (Psychothérapeute)
Mme. DELANNOY Manei (Psychothérapeute)
Mlle. LAGARDèRE Laurence (Psychothérapeute)
M. SCHERPEREEL Yves (Psychothérapeute)
M. BOULAY Gilles (Psychothérapeute)
Mme. GRANIER Janine (Psychothérapeute)
Mlle. MICHELON Sabine (Psychothérapeute)
Mme. GALLIER Amel (Psychothérapeute)
Mme. RAMONT Brigitte (Psychothérapeute)
Mme. DUBART Christine (Psychothérapeute)
Mme. CARRE Sophie (Psychothérapeute)
Mme. KRAFT Paola (Psychothérapeute)
Mme. MONGELLAZ Catherine (Psychothérapeute)
Mme. GAUDRY Nadine (Psychothérapeute)
Mme. BLIN Bernadette (Psychothérapeute)
Mme. GAGNIER Christine (Psychothérapeute)
Mme. ROBIER Marie-noelle (Psychothérapeute)
Mme. SMAI Sonia (Psychothérapeute)
Mme. HAMOUDI Nadine (Psychothérapeute)
Mlle. JOLIVET Severine (Psychothérapeute)
Mme. DELAUZUN Armande (Psychothérapeute)
M. BRANCHU Marcel (Psychothérapeute)
M. LARGIER Guy (Psychothérapeute)
Mme. BROSSE TROUBAT Véronique (Psychothérapeute)
M. PAPIERNIK Serge (Psychothérapeute)
M. VASSELLE Gérald (Psychothérapeute)
Mme. REMY Dominique (Psychothérapeute)
M. SCHLUMBERGER Marc (Psychothérapeute)
Mlle. ROUSSEAU Hélène (Psychothérapeute)
M. SAGANI Alain (Psychothérapeute)
M. KOREICHO Nicolas (Psychothérapeute)
Mme. GIMMIG Gisele (Psychothérapeute)
Mme. VAN DEN BOSCH Caroline (Psychothérapeute)
Mme. SALAMERO IMBERT Sandra (Psychothérapeute)
Mlle. MESPOULET Anna (Psychothérapeute)
Mme. ROUBEIX Hélène (Psychothérapeute)
Mlle. MONINOT Marie (Psychothérapeute)
M. BARRET Francis (Psychothérapeute)
Mme. DURA Paule (Psychothérapeute)
Mme. HERRBRECH Martine (Psychothérapeute)
Mme. DU CHAXEL Pascale (Psychothérapeute)
Mlle. DEMAISON Audrey (Psychothérapeute)
Mme. BARBER Josiane (Psychothérapeute)
M. VANOYE Francis (Psychothérapeute)
Mme. SCHWARTZ Emmanuelle (Psychothérapeute)
Mme. PUEYO Sylvie (Psychothérapeute)
Mme. MARIE Muriel (Psychothérapeute)
M. DURAND Mathieu (Psychothérapeute)
Mme. ROGER Hélèanna (Psychothérapeute)
Mlle. BENNEGENT Laurence (Psychothérapeute)
M. BéREAU Bernard (Psychothérapeute)
M. FOLATRE Vincent (Psychothérapeute)
M. DENIS Jean-pierre (Psychothérapeute)
Mme. LAHAYE Ariane (Psychothérapeute)
Mlle. LHERMET Fabienne (Psychothérapeute)
Mme. GUSTIN Anne (Psychothérapeute)
Mme. LEJAY Marie paule (Psychothérapeute)
Mme. BARTOSIK SIMON Viviane (Psychothérapeute)
M. VILLERMAUX Philippe (Psychothérapeute)
Mlle. SALINAS Marie thérèse (Psychothérapeute)
Mme. RENARD Claudie (Psychothérapeute)
Mme. LEVEQUE Annick (Psychothérapeute)
Mme. RENARD Claudie (Psychothérapeute)
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Mme. CANEPA Elisabeth (Psychothérapeute)
Mlle. MéLEINE Isabelle (Psychothérapeute)
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Mme. DELLA GASPERA Delphine (Psychothérapeute)
Mme. LACABANE Marilyne (Psychothérapeute)
M. OLIVIER Museur (Psychothérapeute)
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Mme. QUINTANA-FAURé Hélène (Psychothérapeute)
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Mlle. LUNEAU Veronique (Psychothérapeute)
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Mme. BUSTREEL Nathalie (Psychothérapeute)
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Mme. BONNET Odile (Psychothérapeute)
Mlle. ROYET Marie (Psychothérapeute)
Mme. MONTEIL Marie-agnès (Psychothérapeute)
M. JOANNES Olivier (Psychothérapeute)
Mme. DE JERPHANION Béatrice (Psychothérapeute)
Mme. FAVRE THOMAS Elise (Psychothérapeute)
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Mme. MARSAL Marianne (Psychothérapeute)
M. RIOS Alain (Psychothérapeute)
M. SCHINDLER Didier (Psychothérapeute)
Mme. DIANE Bellego (Psychothérapeute)
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Mme. FILLAUD Sonia (Psychothérapeute)
Mme. FILLAUD Sonia (Psychothérapeute)
Mme. FILLAUD Sonia (Psychothérapeute)
Mme. FILLAUD Sonia (Psychothérapeute)
Mme. FILLAUD Sonia (Psychothérapeute)
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Mme. CONAN Pascale (Psychothérapeute)
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Mme. DERIVERY Catherine (Psychothérapeute)
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Mme. TURPIN Nathalie (Psychothérapeute)
Mme. TURPIN Nathalie (Psychothérapeute)
M. DUGAST Patrick (Psychothérapeute)
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Mme. LAJOUX Mireille (Psychothérapeute)
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Mme. FORYS Irene (Psychothérapeute)
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Mme. BERTRAND Corinne (Psychothérapeute)
Mme. MILLOUD HOCEINE Valérie (Psychothérapeute)
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Mme. CHAPLOT Babeth (Psychothérapeute)
Mme. LEVAVASSEUR Christiane (Psychothérapeute)
Mme. CAULIER Anne (Psychothérapeute)
Mlle. RABILLE Christelle (Psychothérapeute)
Mme. BODINIER Marie noelle (Psychothérapeute)
Mme. VAN DE WEGHE Marie (Psychothérapeute)
Mme. NATHALIE Augier (Psychothérapeute)
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Mme. ROBELIN Pascale (Psychothérapeute)
M. FAVEL Arnaud (Psychothérapeute)
Mme. VEILLET Anne (Psychothérapeute)
Mme. VANSEVENANT Christine (Psychothérapeute)
Mme. GUERRUCCI-VIANO Marie-josée (Psychothérapeute)
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M. PIERRAT Christian (Psychothérapeute)
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